Le secrétaire général du groupement des importateurs du riz donnait un point de presse ce 17 juin. Au cours de cette rencontre avec la presse, Jacquis Kemleu Tchabgou a fait savoir que les quantités de riz disponibles sont de 200 000 tonnes pour une consommation annuelle se chiffrant à 47 000 tonnes.
Le Cameroun connaît actuellement un déficit structurel de l’ordre de 300 000 tonnes de riz. Une situation qui trouve ses origines au niveau international avec la pandémie de coronavirus qui a rendu son cout élevé au niveau international. Sur les marchés, les consommateurs ont remarqué une spéculation aux niveaux des grossistes et des détaillants qui pénalisent le consommateur.
Lors du point de presse donné ce 17 juin 2021, le groupement des importateurs de riz a fait savoir que l’intensification de la production locale de riz serait un moyen de pallier aux préoccupations relatives à la qualité et au prix pour éviter une éventuelle pénurie. D’ailleurs, des espaces en vue la de culture de cette denrée ont été sollicité du gouvernement. Il faut rappeler ici que la production nationale n’excède pas souvent les 300 000 tonnes pour une demande qui se situe à 600 000 tonnes. C4est ce qui ressort du bilan du projet de développement de la riziculture irriguée et pluviale, mis en œuvre au Cameroun avec l’appui de l’agence japonaise de coopération internationale.
Actuellement, le riz disponible est de l’ordre de 200 000 tonnes pour une consommation mensuelle se chiffrant à 47 000 tonnes. Depuis 10ans, les opérateurs de la filière riz travaillent d’arrache-pied pour rendre leurs produits accessibles au consommateur. Ils ont dû baisser leur marge bénéficiaire pour rendre disponible cette denrée.
Malgré les efforts dont font montre les opérateurs de la filière riz pour rendre disponible les 25% de brisures birman, chinois, indien et pakistanais et les 5% de riz indien et thaïlandais, de nombreuses difficultés subsistent et constituent un frein pour déteindre sur le prix de cession du kilogramme de riz. Il s’agit ici de la rareté des devises au niveau des banques commerciales ; la hausse des taux de transfert pour le paiement des marchandises des fournisseurs ; l’augmentation des couts des opérations dans l’enceinte portuaire ; l’augmentation de taxes sur les déclarations douanières de riz ; l’augmentation des prix des formes de riz à l’international.
Pour faciliter son travail qui consiste à accompagner le gouvernement camerounais afin d’assurer la disponibilité du riz de qualité, le groupement des importateurs du riz souhaite une intervention du gouvernement pour la mise en place d’un canal au niveau des banques commerciales ; une annulation de l’augmentation des frais dans l’enceinte portuaire et le maintien des délais de franchises à 90 jours et enfin une taxation du précompte basée sur les marges dégagées et non sur le chiffre d’affaires.