L’association que dirige Caroll Miloky s’est jointe à la communauté internationale dans le cadre de la campagne baptisée « 16 jours d’activisme de lutte contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles ». La campagne qu’organise le Secrétaire Général des Nations Unies et pilotée par ONU-Femme, va s’étendre du 25 novembre au 10 décembre 2021.
Comment s’épanouir et développer son potentiel dans un environnement violent ?, comment être productrice de valeurs et de richesse pour notre société lorsqu’on vit des situations de violence ?, voilà autant de questions à se poser durant les 16 jours d’activisme de lutte contre les violences faites aux femmes. L’association Child Safety Country Cameroon, s’engage ainsi à mettre un terme aux violences, qui sans aucun doute, entraine des conséquences majeures dans la société.
Pour la présidente Caroll Miloky, « les 16 jours, c’est pour dénoncer, se mettre ensemble pour s’engager, pour militer, pour agir et réagir, pour capitaliser ce qui a déjà été fait pour la cause de la cause de la femme, mais également pour continuer d’investir notre énergie, notre temps pour la lutte contre les violences basées sur le genre ». Il sera aussi questions pour les femmes de raconter les situations dont elles sont victimes.
Les femmes vont débattre sur les questions liées à l’autonomisation de la femme à travers l’accès aux financements, l’accès à la terre. Tout ceci, dans le but de faire avancer la cause de la femme qui est sans doute un maillon fort de notre société. Les femmes de l’association ont ainsi saisi cette journée de lancement de la campagne pour exposer leur savoir-faire culinaire, de production des produits d’entretien et de vente d’articles de mode à la foire d’exposition de Douala Bonapriso.
La campagne du secrétaire général des nations –unies « tous unis d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », relève d’un effort pluriannuel qui vise à éliminer la violence faite aux femmes à travers le monde. Selon les dernières estimations, près d’une femme sur trois âgée de 15 ans et plus a subie des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime au moins une fois dans sa vie. Au cours de ces 10 dernières années, les niveaux de violence à l’égard des femmes sont restés inchangés.
Une situation qui a renforcée des phénomènes tels que les stéréotypes liés au genre et des normes sociales néfastes. On estime que 11 millions de filles pourraient ne pas retourner à l’école à cause du covid et se trouver encore plus à risque d’être victime d’un mariage précoce. Les retombées économiques de la pandémie menacent de faire basculer 47 millions de femmes dans l’extrême pauvreté en 2021. Aussi, les données récentes d’une analyse récente réalisée par Onu-femme dans plusieurs pays, montrent une augmentation à l’égard des femmes suite au covid-19, au Cameroun, au Kenya et en Ukraine.
