Les travaux de la deuxième session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière et cinquième session de la commission ad hoc des frontières entre le cameroun et la République Centrafricaine se sont ouverts ce 13 juin à l’hôtel Hilton de Yaoundé sous la houlette du ministre camerounais de l’administration territorial Paul Atanga Nji et du ministre de l’administration du territoire, de la décentralisation et du développement local, chef de mission. Durant trois jours il sera question de trouver des solutions au retour à la paix en Centrafrique, au renforcement de la sécurité transfrontalière et à la démarcation des frontières entre les deux pays.
La frontière que partagent le Cameroun et la RCA longue de 797km pour être précis, continue de faire parler d’elle. Au niveau des zones camerounaises qui accueillent un certain nombre de réfugiés, on y trouve toutes sortes d’insécurité notamment à kentzou, Borgop et de ngam, Ngaoui, Gado-Badzéré entre autres. La question de la démarcation des frontières constitue donc un pas important qu’il faille de toute urgence franchir pour réduire l’insécurité dans la zone.
C’est le sens à donner aux travaux des experts en commission à Yaoundé. Les travaux qui s’achèvent ce 15 juin, ne sont pas les premiers du genre pour ce même problème. Du 3 au 4 février 2010, s’est tenue à Bertoua la 4e session de la commission ad hoc des frontières ; du 6 au 7 février 2010 s’est tenue à Bertoua la première session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière. Récemment encore, les experts en sécurité des deux pays se sont retrouvés à N’Gaoundéré les 2 et 3 juin derniers.
Au final, les deux parties vont s’appesantir sur l’examen de la question de mise en place d’une commission mixte des frontières Cameroun-RCA, la négociation d’un accord sur la coopération transfrontalière, l’évaluation du niveau de mise en œuvre des recommandations issues de la 4e session, l’évaluation du niveau de mise en œuvre des recommandations issues de la première session de la commission mixte, le point de la situation sécuritaire transfrontalière actuelle et l’adoption des mesures de lutte contre la criminalité transfrontalière.