SOCIETE

Violences basées sur le genre : Le Minproff mobilise les parties prenantes pour élaborer un nouveau programme

Written by Annette Olinga

Après le programme signé en Août 2014, intitulé  » Accélération de la prévention des violences basées sur le genre et de la prise en charge holistique dans les régions les plus affectées du Cameroun  » qui a connu une faible implémentation et des résultats mitigés, le ministère de la promotion de la femme et de la famille, après plusieurs activités avec ses partenaires a de nouveau mis le cap sur l’élaboration d’un nouveau programme qui constituera l’instrument opérationnel de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre et le plan actions de lutte contre les mutilations génitales féminines.

Les parties prenantes se sont réunies ce 04 octobre à Yaoundé pour échanger sur ce nouveau programme qu’il faudra mettre en place. « Le nombre de victimes de fait qu’augmenter et il est extrêmement important que tous les intervenants joignent leurs efforts pour pouvoir mener des activités beaucoup plus efficaces. Nous allons joindre nos efforts pour qu’il y ait un impact visible sur nos cibles sur le terrain  » a fait savoir la ministre de la promotion de la femme et de la famille Marie Thérèse Abena Ondoa.

Ce nouveau programme qui s’inscrit dans l’opérationalisation de la Snd 30, vise à coordonner les efforts gouvernement et de ses partenaires au développement et des OSC dans leur appui à la réponse nationale contre la vulnérabilité des femmes et des filles.

Prévu pour la période 2022-2025, ce programme porte sur la consolidation des acquis des programmes proches ou similaires, et la mutualisation des approches programmes en vue de l’optimisation des résultats en termes d’échelle du changement.

Au Cameroun, les données démographiques de 2018, indiquent que 39% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont connu la violence physique depuis l’âge de 15 ans. 18% des femmes et 14% des hommes ont également vécu des violences. Concernant les violences domestiques, plus de 44% des femmes âgées de 15 à 49 ans qui sont en couple ou qui sont divorcées, ont connu des violences émotionnelles, physiques ou sexuelles.

About the author

Annette Olinga

Leave a Comment