La ministre de la promotion de la femme et de la famille Marie Thérèse Abena Ondoa a officiellement lancé ce 6 octobre à Yaoundé, les activités commémoratives de la 27e édition de la JMFR. De sa déclaration lue devant les hommes et femmes de médias, on retient que le gouvernement camerounais va continuer à soutenir et à encourager les femmes vivant en milieu rural. Des sessions de renforcement de capacités seront organisées pour permettre aux femmes rurales de s’éduquer, s’informer et être financièrement autonomes.
Selon les données lues par la Minproff à l’occasion du lancement de la 27e édition de la journée mondiale de la femme rurale, 1,6% de femmes sont propriétaires d’un titre foncier, et 16,8% peuvent bénéficier d’un crédit. Le gouvernement à travers le ministère de la promotion de la femme et de la famille œuvre depuis plusieurs années déjà, à renforcer l’accompagnement des femmes vivants en milieu rural à travers des stratégies d’amélioration de leur organisation ; la multiplication des sociétés coopératives de production et de transformation des produits locaux, une réorganisation des chaines d’approvisionnement agropastorales ; l’accès et le control des ressources et moyens de production dont les intrants, le crédit et la terre pour ne citer que ça.
La 27e édition de la JMFR rend une fois encore hommage à la femme vivant en milieu rural d’où le thème « développons la production locale avec la femme vivant en milieu rural pour notre sécurité alimentaire ». La femme rurale qui constitue l’élément clé de la sécurité alimentaire sera à l’honneur le 15 octobre prochain dans la localité de Ngui Bassal.
La Minproff a réaffirmé son soutiens aux femmes rurales notamment dans certaines initiatives à l’instar de la transformation des céréales et tubercules en farine planifiée ; la modernisation des outils de travail des femmes afin d’augmenter les capacités de production et de créer des emplois.
Au Cameroun, les femmes rurales représentent en moyenne 43% de la main d’œuvre agricole. 90% des denrées alimentaires sont produites par ces dernières. Les femmes ont une contribution majeure sur la sécurité alimentaire et sur le développement du monde rural. Il faut cependant reconnaitre que malgré les nombreuses difficultés auxquelles ces femmes font face, de nombreuses actions sont entreprises. On peut citer la mobilisation des communautés pour la lutte contre les pratiques culturelles néfastes à l’égard des femmes et filles ; le renforcement de la communication auprès des leaders traditionnels ; la sensibilisation et l’accompagnement des femmes entres autres.
Marie Thérèse Abena Ondoa les a invitées à se regrouper pour mieux défendre leurs droits fondamentaux, l’accès à la terre, les sources de financement, l’accès aux intrants car, comme dit l’adage, « l’union fait la force ».