La session de formation en politique et en économie de l’énergie regroupe une trentaine de participants venus de onze pays africains. L’objectif étant de permettre aux participants de maitriser les enjeux liés à l’accès à l’énergie, et au changement climatique. Cette activité est organisée par le ministère de l’eau et de l’énergie en partenariat avec l’institut de la francophonie pour le développement pour le développement durable (IFDD). Il est questions pour les participants d’échanger et de partager leurs expériences à Yaoundé du 24 octobre au 05 novembre.
L’Afrique est aujourd’hui confrontée à deux grands défis à savoir, l’accès à l’énergie et le changement climatique et, pour arriver l’atteinte des objectifs de développement durables, il est urgent pour les pays africains de repenser leur politique énergétique pour répondre aux exigences de développement durables et de permettre à chaque pays de respecter ces engagements en termes de réduction des émissions des gaz à effet de serre.
D’où ce séminaire de renforcement des capacités des professionnels dans la planification énergétique. Il faut également les doter des outils de planification qui leur permettraient de définir les meilleures trajectoires possibles en matière d’accès à l’énergie, mais en matière de changement climatique pour permettre aux décideurs de prendre les bonnes décisions.
Selon les données présentées par le ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba, près de 600 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité du fait de l’insuffisance de la production, du mauvais état des infrastructures de transport ou de distribution. Ce qui est à l’origine des variations de tension et de délestage.
Le Minee précise qu’il faut repenser les modèles de planification énergétiques. Ces modèles qui selon lui devraient être bâtis sur les principes de souveraineté énergétique, de transition vers les systèmes énergétiques plus durables en cohérence avec les perspectives de développement, ainsi que sur l’exigence de l’accès à tout service énergétique moderne. Voici les défis à relever par les participants des différents pays.
Ceux-ci devront apporter leur expertise pour aider leurs différents pays à élaborer les politiques énergétiques performantes et opérationnelles, définir des lois et règlements organisant le secteur de l’énergie, ainsi que les obligations du service public, assurer la sécurité des approvisionnements en électricité, en carburant, en gaz domestique, mettre en place des systèmes d’informations énergétiques pour la collecte des données fiables.
Pendant deux semaines, il sera question pour les participants de recevoir des enseignements à travers les cours, et des ateliers. L’objectif de ce séminaire est surtout de doter les acteurs du secteur de l’énergie des outils dont-ils ont besoin, pour élaborer les politiques énergétiques et assurer leur mise en œuvre réussie.
Y prennent part, le Mali, le Gabon, le Burkina Faso, la Guinée, le Congo, la République démocratique du Congo, la côte d’ivoire, Djibouti, Madagascar, le Burundi, la Mauritanie, le Bénin et le Cameroun.