Les membres du réseau parlementaire pour la lutte contre la peine de mort au Cameroun ont tenu leur assemblée générale vendredi dernier, avec à l’ordre du jour, la lecture des statuts et la présentation des membres du bureau exécutif. Une initiative de l’honorable DISSAKE Marguerite.
Les objectifs majeurs de ce réseau sont de protéger la dignité humaine , faire valoir les droits de l’homme au Cameroun , combattre les justices populaires ,les sanctions extra-judiciaires et abolir la sanction de la peine de mort.
Pour l’honorable DISSAKE Marguerite présidente du réseau parlementaire de lutte contre la peine de mort : « Il était temps que nous puissions nous lever pour faire un plaidoyer en faveur de l’abolition de la peine de mort(…) la vie humaine est sacrée ; la loi du talion :Œil pour œil, et dent pour dent ne règle aucun problème dans une société. Il est question pour le réseau d’éduquer les populations sur l’importance de la dignité d’une vie » a-t-elle souligné.
En rappel , depuis plus de 30 ans, le Cameroun n’a plus pratiqué de peine de mort. Les Nations unies en ce qui concerne la peine de mort mettent à la disposition des pays un moratoire qui est une résolution votée par les États concernant l’abolition de la peine de mort. En Afrique, la plupart des États sont dans ce processus. Le dernier en date c’était la Guinée et nous avons eu le Tchad, le Burkina Faso et le Congo.
Le réseau parlementaire de lutte contre la peine de mort est ouvert à tous les députés et aussi aux sénateurs cooptés avec pour président d’honneur ,le président de l’assemblée nationale l’honorable : CAVAYE YEGUIE DJIBRIL.
Ce réseau entend commencer ses actions en allant assister au congrès international contre la peine de mort. Ledit congrès se tient à Berlin depuis ce 14 novembre 2022. Il sera en suite question de sensibiliser auprès des populations et la justice Cameroun, et de présenter ce plaidoyer à session parlementaire.
Cette initiative d’abolition de la peine de mort vient s’inscrire en droite ligne avec les prescriptions divine d’interdictions de donner la mort et de protéger la dignité de la vie humaine .