L’ atelier de restitution des données issues d’une enquête de vulgarisation de la convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement : cas des médias, s’est tenu le 15 décembre 2022 à Yaoundé autour des journalistes et acteurs de l’administration publique afin de rendre public les résultats de la recherche effectuée pendant plusieures mois déjà. Une initiative de L’ association pour la promotion du travail décent et le développement durable ( ASPROTRADD).
Portée par Nadine Ndemba, l’association pour la promotion du travail décent et développement durable a pour mission principale d’accompagner la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) à travers la promotion du travail décent dans le respect de l’environnement des règles Nationales et internationales. C’est ainsi que, pour atteindre cet objectif que l’ASPROTRADD s’est atarder sur le cas spécifique des médias envue de mieux comprendre les difficultés de harcèlement et de violences auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leur profession.
Durant ces échanges et bien que la convention soit jusque méconnue, l’administration centrale du travail et de la sécurité sociale admet des efforts pour une meilleure connaissance et accessibilité tandis que les journalistes la trouve muette et absente sur le terrain de la protection de leur personne et emploi.
Pour d’aucun la violence et le harcèlement actif dans le milieu médiatique est vertical et horizontal, interne et externe selon les besoins, envies et ambitions de la hiérarchie et collaborateurs.
Ainsi de manière concrète et au-delà des barrières rencontrées, l’ASPROTRADD révèle que sur plus de 112 journalistes interrogés plus de 75% approuvent l’existence de la violence dans leur secteur d’activité malgré une réticence à libérer la parole qui se manifeste par : « le travail est un luxe, pas de sanction positive, la promotion de la médiocrité… »
Ainsi, pour venir à bout de cette violences, l’ASPROTRADD invite les professionnels des médias à s’approprier la cause et à la vulgariser pour une meilleure protection non pas seulement des sources, de l’emploi mais également des employés.
Le mémorandum qui en ressort et les décisions, visent en clair à renforcer l’action de l’association et à lui offrir et ouvrir d’autres voies d’exploitation pour porter haut les maux liés à l’harcelement et à la violence dans le secteur média au Cameroun.