Elecam a rendu public hier, les listes des candidatures retenues pour l’élection des sénateurs du 12 Mars prochain. Sur les 32 listes de candidatures présentées par 13 partis politiques, 22 remplissant les conditions fixées par le code électoral ont été déclarées acceptées. Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais reste en compétition sur l’ensemble des 10 régions. Le Rdpc n’aura pas de concurrent dans les régions du Sud et du Sud-Ouest.
10 partis politiques sur 13 sont désormais en compétition. Dans la région de l’Ouest, le Rdpc sera face à deux partis d’opposition dont l’UMS et l’UDC. Dans la région du Nord-Ouest, le SDF veut renverser de nouveau le Rdpc. Trois partis politiques vont se disputer les sept sièges dans la région du Nord. Il s’agit du Rdpc, de l’Undp et du Fsnc.
Dans le Littoral, seuls le Pcrn et le Rdpc sont dans la course. A l’Extrême-Nord, le Rdpc, l’Andp, l’Undp et le Mdr vont s’opposer. A l’Est, le Rpdc sera face à l’Undp. Dans le Centre, seuls deux partis politiques ont été acceptés : le Rdpc et le Fdc. Dans l’Adamaoua, l’Undp et le Rdpc vont s’affronter dans les urnes.
Il faut préciser que pour ces élections, 10 listes ont été rejetées en raison du non-respect des prescriptions de la loi électorale. Deux partis politiques sont désormais hors-jeu. Ce sont d’abord l’Union des populations du Cameroun pour avoir présenté des listes investies par trois leaders distincts à savoir Baleguel Nkot, Habiba Issa et Michel Eclador Pekoua ; et ensuite la Jeunesse démocratique du Cameroun (Jdc) pour défaut de caution.
Pour la troisième fois depuis 2013, les élections sénatoriales se tiendront au Cameroun le dimanche 12 mars 2023.
Pour rappel, en 2018, Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), avait remporté 63 sièges sur les 70 mis en jeu à l’occasion des élections sénatoriales tenues le 25 mars, avec 7966 voix et un pourcentage de 81,13%, selon les résultats officiels proclamés par le Conseil constitutionnel.
Le principal parti de l’opposition, le Social Democratic Front (SDF), avait remporté les 7 sièges de la seule région du Nord-ouest, avec 846 voix et un pourcentage de 8,62 %.
Les sept autres formations politiques, qui étaient dans la course, n’avaient gagné aucun siège.