SOCIETE

Lutte contre les MGF: Les garçons et les hommes, de puissants alliés dans le combat

Written by Annette Olinga

l’UNFPA organise une campagne de sensibilisation en ligne et hors ligne d’une semaine pour engager les hommes et les garçons dans la lutte contre les mutilations génitales féminines, ainsi que l’autonomisation des jeunes en partenariat avec Local Youth Corner Cameroun. Ce 6 février 2023, l’UNFPA s’est joint au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille avec d’autres partenaires, pour dire « Non » aux Mutilations Génitales Féminines.

Selon les données disponibles, au moins 200 millions de filles et de femmes vivant aujourd’hui dans les 31 pays où ces statistiques sont disponibles, ont subi des mutilations génitales féminines. Cela pose l’urgence de s’associer pour mettre fin aux MGF d’ici 2030 pour un monde plus égalitaire.

D’où l’urgence d’intensifier les actions pour mettre fin aux mutilations génitales féminines. La campagne de sensibilisation qu’organise l’Unfpa implique les institutions étatiques, les associations, les hommes, les garçons , les femmes, les organismes des Nations Unies, les partenaires au développement. Ladite campagne se fera dans 4 régions du pays pour intensifier l’engagement des jeunes sur ces thématiques. Elles comprennent les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Centre, les plus touchées par les MGF.

La Journée internationale de tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines, s’est célébrée ce 6 Février 2023 sous le thème ” Partenariat avec les hommes et les garçons pour transformer les normes sociales et de genre afin de mettre fin aux mutilations génitales féminines» . L’UNFPA a marqué l’événement en lisant la déclaration conjointe de la Directrice exécutive de l’UNFPA, le Dr Natalia Kanem, et de la Directrice exécutive de l’UNICEF, Catherine Russel. Cette déclaration a réitéré que « Changer les normes sociales et de genre qui encouragent les MGF est essentiel. Les hommes et les garçons sont de puissants alliés dans l’effort. ».

L’événement, qui a mobilisé des personnes de divers milieux de vie, a été l’occasion de réitérer le plaidoyer pour mettre fin à la pratique au Cameroun en présence des chefs traditionnels et religieux ainsi que d’autres groupes. Ici, des informations ont été partagées sur l’ampleur de la pratique au Cameroun, le cadre légal la condamnant ainsi que les risques sanitaires encourus.

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