Présenté officiellement ce 21 Février, le nouveau Document de Stratégie Nationale de la Finance Inclusive s’articule autour de six axes majeurs allant de l’amélioration de l’offre des services financiers à l’amélioration du cadre réglementaire et fiscal en passant par la promotion et l’innovation de la finance numérique.
Le plan d’action de la nouvelle stratégie National de la finance Inclusive qui s’étant de 2023 à 2027 , sera axé sur six principaux axes à savoir, L’amélioration de la qualité, de la disponibilité et de l’accessibilité de l’offre des produits et services financiers ; La facilitation de l’accès au financement en faveur des chaines de valeurs et MPME agricoles et agro-alimentaires avec entre autres objectifs, de Renforcer les capacités des acteurs en finance agricole pour une meilleure utilisation des produits
financiers offerts ; La promotion de l’innovation et de la finance numérique afin de faciliter l’accès et l’utilisation des systèmes de paiement électronique par les populations cibles et
promouvoir la diversification de l’offre de services financiers digitaux sécurisés et adaptés aux besoins de ces mêmes populations.
La promotion et le développement de la finance islamique afin d’améliorer sa connaissance et promouvoir l’offre de ses produits ; La promotion et le renforcement de l’éducation financière ainsi que le renforcement des mécanismes de protection des consommateurs; et enfin L’amélioration du cadre réglementaire et fiscal, afin de favoriser la mise en place de mesures règlementaires et fiscales incitatives, propices au développement de la Finance inclusive.
Pour son opérationnalisation et sa mise en oeuvre, les acteurs du secteur financier sont interpellés pour vulgariser auprès des autres acteurs ladite stratégie. Une étape très importante , car dans son allocution, le ministre des Finances Louis Paul Motaze a relevé le faible niveau d’inclusion financière qui constitue un obstacle au développement socio-économique, à la réduction des inégalités et de la pauvreté. On estime d’ailleurs qu’en Afrique, moins de 20% des ménages ont accès à des services financiers formels.
Il faut rappelé que le premier document sur la finance inclusive élaboré en 2014 sur la base d’informations secondaires, s’est trouvé vite en inadéquation car, ne prenant pas en compte la finance digitale et la finance alternative, d’où l’urgence de le réactualiser.