La cérémonie des marriages collectifs organisée à la Délégation Régionale du ministère de la promotion de la femme et de la famille pour le Centre, s’est tenue vendredi dernier. l’objectif étant d’officialiser des couples, qui dans certains cas, sont ensemble depuis 50 ans.
Au Cameroun, On estime que 90 % des Camerounais ne se marient pas. Quand l’homme meurt, les membres de famille recueillent ses biens et la concubine se retrouve démunie de tout, ce qui peut également affecter ses enfants.
En l’absence de document juridique, si l’homme meurt, ce sont les enfants majeurs légitimes de l’homme qui héritent. Au cas où ces derniers sont encore mineurs, ce sont les membres de la famille, et non la concubine, qui héritent des biens du défunt.
Le gouvernement camerounais a pris sur lui d’organiser des mariages collectifs, pour faciliter la tache à ceux qui n’ont pas les moyens d’organiser une cérémonie privée.
Il faut reconnaître qu’au Cameroun, il ya toujours une certaine résistance en ce qui concerne les mariages officiels. Pour ce qui est des mariages collectifs, beaucoup de famille résistent à cause de la dot, qui dans beaucoup de cas, n’a souvent pas été versée par l’homme. D’ailleurs, Le gouvernement via le Minproff condamne avec fermeté les pratiques de dot excessives qui seraient à l’origine des abandons voire de la désinvolture des hommes à pouvoir franchir le pas de la consolidation de l’union libre via la signature d’un acte de mariage.
D’autres marriages collectifs sont prévus dans les mois à venir. Le Délégué de la promotion de la femme et de la famille pour le Centre a reconnu dans son mot de bienvenu, que plusieurs campagnes de sensibilisation ont été organiser dans le but d’inciter les couples célibataires à s’enregistrer.
