Organisé par le GIZ ce 15 Mars à yaoundé, dans le cadre des prolongations de la journée internationale de femme édition 2023, le panel de discussion sur la politique de développement féministe du ministère Fédéral de la coopération au développement allemand, avait pour but de réunir autour de la même table, des acteurs clés pouvant apporter des idées à l’avancement de la promotion de l’égalité de genre au sein de la coopération.
La question de l’égalité de genre est toujours d’actualité aussi bien au Cameroun qu’en Allemagne, surtout que le monde entier vient de célébrer la journée mondiale des droits des femmes. Dans le cadre de la coopération Germano-camerounaise, le GIZ Cameroun a posé le sujet sur la table des experts, afin d’avancer dans la réflexion sur l’égalité de genre.
Il était question d’éclairer les participants sur les principes et les approches de base, de la politique de développement féministe du ministère Fédéral de la coopération économique au développement allemand et d’échanger sur les défis dans la promotion de l’égalité de genre au Cameroun. Le but étant d’évoluer dans la réflexion afin de permettre la mise en oeuvre des projets de la coopération Allemande par la GIZ.
La nouvelle politique féministe vise à transformer la coopération au développement. Elle repose sur une approche basée sur les droits humains, une approche critique du pouvoir et transformatrice du genre, une compréhension inclusive et non binaire du genre, une approche intersectionnelle, le renforcement d’une approche multilatérale, et une collaboration plus étroite avec les partenaires et la société civile active.
» Nous avons en tant que paneliste, été éclairé par rapport à l’intervention de tous ceux qui ont participé, société civile, autorités traditionnelles, économistes. En tant que politique, notre apport aura été de rappeler les missions qui incombent à l’État. Il était intéressant de voir qu’au Cameroun en matière d’égalité de genre, et de droits de la femme, il ya beaucoup de vide juridique, une absence de lois contre les violences sexistes, il n’y a pas de lois contre les violences domestiques, il n’y a pas un code de la famille qui protège le couple. À tous les niveaux, on devra pouvoir agir. On devrait retrouver majoritairement les femmes a tous les niveaux de représentativité et de prise de décision » a fait savoir l’honorable Hermine Patricia Toumaino Ndam Njoya, maire de la commune de Foumban au sortir des échanges .