En sa qualité de président du Comité de mise en oeuvre de la Stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal au Cameroun, le ministre des travaux publics a présidé ce 18 Avril, les travaux la première session ordinaire du comité de suivi de la mise en œuvre de ladite stratégie. Les différents acteurs du domaine des transports se sont réunis à l’effet de mûrir les idées et les actions pour assurer la transformation infrastructurelle du Cameroun à l’horizon 2035.
Après la création et la mise en oeuvre en Août 2022, du comité de suivi de la stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal, il était de bon ton que les différentes parties prenantes se réunissent à l’effet de matérialiser les différents projets qui font parties intégrante de ladite stratégie.
La tenue ce 18 Avril des travaux la première session ordinaire du comité de suivi de la mise en œuvre de cette stratégie, s’inscrit dans le cadre de la planification des infrastructures de transports, des voies de communication dans leur ensemble: chemin de fer, voie fluviale, voie aérienne et les infrastructures routières. La SIITM est donc une boussole qui va guider les pouvoirs publics à la préparation des projets, à la recherche des investissements financiers conséquent et à les réaliser.
Il est question de soutenir et d’accompagner la croissance et la création des richesses à l’horizon 2035. Dans le sous-secteur routier, le Gouvernement entend porter la densité du réseau bitumé de 0,32 à 0,48 km pour 1000 habitants. Il s’agira concrètement de bitumer au moins 6000 km de routes à l’horizon 2035. (avec une priorité pour les 4 800 km de routes nationales encore en terre), en parachevant les projets en cours, mais aussi en lançant une nouvelle génération de projets autoroutiers (en partenariat public/privé) et routiers (routes nationales, régionales et communales) en accompagnement des priorités de développement agropastorales, industrielles et des services.
Pour ce qui est des transports, il est prévu au niveau ferroviaire, le prolongement des voies vers Ngaoundere et Ndjamena. Au niveau maritime il est question de mettre un accent sur la création du port en eau profonde de Limbe, et puis du renforcement des infrastructures du même secteur qui existent déjà, le port de Douala et celui de kribi. Au niveau aérien il est question de créer un nouvel aéroport international entre Douala et Edéa, un aéroport sur Kribi.
Cette stratégie est une approche innovante qui va aider le Cameroun à relever les défis majeurs dans le secteur des infrastructures de transport. Les projets clés identifiés dans cette stratégie sont susceptibles d’améliorer la connectivité régionale, de faciliter le commerce et les échanges commerciaux, de stimuler l’investissement et la croissance économique, tout en réduisant les coûts logistiques et les émissions de gaz à effet de serre.
La Stratégie intégrée des Infrastructures de Transport Multimodal au Cameroun est un outil cohérent d’aide à la programmation et à la planification des investissements dans le secteur des transports, qui intègre dans sa globalité, les objectifs visés par le Plan Directeur Routier, ainsi que les Plans de développement des infrastructures des autres modes de transport. Sa mise en œuvre, à travers un « Plan de l’émergence par la multimodalité et l’intermodalité » d’un coût total estimé à 7 900 milliards de FCFA, toutes infrastructures confondues, est assurée par le Ministre des Travaux Publics et le Ministre des Transports.
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