SOCIETE

Liberté de la Presse: Organisation réussie de la 1ere édition des Universités de la Presse

Written by Annette Olinga

La première édition des Universités de la presse s’est le 03 Mai lors de la célébration de la journée modiale de la liberté de la presse. Organisée par le Cameroon UN Presse Club en partenariat avec l’Unicef, cette rencontre a réuni plusieurs acteurs du journalisme et de la communication à l’effet de trouver des réponses aux maux qui minent la profession du journaliste dans le monde et au Came roun en particulier..

Deux pannels de discussion pour essayer de trouver des élements de réponses aux questions liées à l’insécurité des journalistes et des populations, la protecxtion des journalistes, la liberté d’expression comme gage de paix et de prévention des crises, l’accès à l’information, les modèles économiques pour les entreprises de presse, la protection des sources d’informations entres autres.

Après une journée d’échanges dans laquelle sont intervenus le réseau des patrons de presse du Cameroun, le syndicat National des journalistes du Cameroun, plusieurs journalistes chevronés, les acteurs de la société civile, et les étudiants en journalisme, il a été convenu à l’unanimité que le journaliste doit prendre des mesures personnelles pour protéger son intégrité physique.

Les Universités de la Presse qui se tenaient sur la liberté d’expression, insécurité des journalistes a permis de réitérer que le journaliste n’est généraqalement pas protéger dans la pratique de sa profession. Jean Vincent Tchienehom a d’ailleurs pointé un doigt accusateur sur l’Etat qui est fautif dans son obligation à protéger le citoyen et le journaliste. Chaque jour, les journalistes sont menacés, opprimés et tués. la liberté de la presse est ménacée et le discours de haine prend de l’ampleur dans les réseaux sociaux.

Face à ce tableau peint en noir, les journalistes et la communauté internationale n’entendent pas baisser les bras. le plaidoyer continu pour tous les acteurs. Le Directeur Régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale a d’ailleurs rappelé à cette ocasion, la nécessité pour les Etats de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes; d’engager les médias à une vigilance constante sur la liberté d’expression et sur l’éthique professionnelle.

le Cameroun à lui seul compte environ 600 médias. la plus part, c’est des médais privés qui vivent dans la précarité et sont facilement manipulables. dans un tel contexte, la question de la liberté de la presse se pose avec acuité. comment peut-on etre libre lorsqu’on a faim? les défis à relever dans un tel contexte sont énormes. Le défis du bouleversement du modèle économique des médias traditionnels, et celui de la désinformation et des discours de haine et celui du libre exercice du journalisme et de la sécurité des journalistes.

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Annette Olinga

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