Outre les présentations faites, l’atelier de restitution des conclusions et recommanadtions issues de l’audit technique des travaux financés par le fond routier tenu ce 12 Mai à Yaoundé, avait également pour but de juger de la pertinance et de la qualité du travail du partenaire technique AUDITEC FOIRIER sur le terrain. Le but pour toutes les parties prenantes à savoir les ingénieurs du marché, chefs de service du marché, maitres d’ouvrage , cocontractants et autres , présents à cet atelier, était justement d’attirer l’attention des differents acteurs, sur les réalités concrètes que vivent les populations sur le terrain afin de relever l’état du réseau routier .
Selon le maire de la commune de Nkongsamba 1er El Hadj Oumarou, bénéficiaire et par ailleurs membre du comité de gestion du Fond routier, ” Le fond routier a mis beaucoup d’argent, des milliards sur les differents axes, les diffrentes routes, mais au regard des réalités pratiques sur le terrain, le citoyen ne s’en sort pas, encore moins, nous qui sommes les bénéficiares de ces routes là“. Malheuresement sur certains endroit, nous constatons pour le décrier des malfacons, des travaux qui sont très mal exécutés, parfois des travaux qui ne sont meme pas exécutés et, ca c’est la réalité concrète. “
Le maire de Nkongsamba 1er voit en cet atelier, une belle initiative du fond routier qui va permettre selon lui, de juger les présentations qui seront faites, mais également la pertinance et la qualité de ce auditeur là, que nous, membres du comité de gestion avons cru retenir pour qu’ils ressorte les réalités sur le terrain. Es- ce que, ce que nous, exploitants resentons sur le terrain, c’est la meme chose qu’il nous présenttera? dans le cas contraire, nous allons attirer son attention sur les réalités concrètes sur le terrain a t-il ajouté.
Il était question au cours de cet atelier, de présenter le rapport de synthèse de l’audit afin de sensibiliser les parties prenantes sur les questions de conformité des procédures, de la qualité technique des travaux et des prestations de service. La nouvelle vision du fond routier consiste à ne plus accepter de payer les prestations qui sont réalisées simplement sur les présentations de documents signés par les délégués, maitres d’ouvrages, maitrise d’oeuvre, et les controleurs entres autres. Il est question de controler toutes les parties prenantes pour s’assurer de la tenue effective des travaux dans les règles de l’art. Dans ce sens, les principales thématiques de l’atelier étaient axées sur la maturation et la passation des marchés, l’exécution des projets et le système d’archivage des projets.
En tant que partenariat public-privé, le Fond routier travaille davantage pour que le privé participe afin de dire ce qui se passe réelement sur le terrain, et, que les bénéficiaires puissent dénoncer au cas où il y en aurait, des malfaçons constatées sur le terrain. El Hagj Oumarou a d’ailleurs salué le travail abattu par le président du comité de gestion du fond routier, le ministre délégué auprès du ministre des Finances qui esssaye de moderniser le fond routier. l’administrateur du fond routier camerounais Aubin Essaie Moussa, vient justement d’être élu à Maputo au Mozambique, comme président de l’Association des Directeurs généraux des fonds d’entretien routiers africains.
Le fond routier en quelques chiffres
Depuis sa création, le Fond a mobilisé plus de 852 milliards issus de la redevance d’usage de la route, du péage, des produits des amendes de pesage et la taxe à l’essieu. Ces ressources ont permis de financer les prestations relatives à l’entretien routier.
S’agissant du paiement des prestations à l’entreprise, plus de 700 milliards ont été injectés dans le circuit économique, au profit d’environ 1500 entreprises dans les BTP, avec plus de 8000 projets financés.
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