Des équipes de la Banque Mondiale ont effectué une visite des travaux le 21 juin 2023, à l’effet d’apprécier la cohabitation avec un projet porté par la Mairie de Douala. Les travaux de la seconde phase du projet de réhabilitation de l’entrée Est de la ville de Douala évoluent malgré les retards en ce qui concerne le démarrage des travaux relatifs aux ouvrages. De façon globale, le taux d’avancement est de 17%.
Cette avancée se traduit par des aménagements des voies alternatives identifiées (100%) ; des études et installations de chantier (80%) ; la construction de 09 dalots (100%) ; le terrassement sur les deux voies à construire côté droit de la route existante sens projet (de Douala vers la Dibamba) (100%) et le déplacement des poteaux électriques côté droit de la route existante sens projet (de Douala vers la Dibamba) (100%).
La phase 2 du projet de réhabilitation de la pénétrante Est de la ville de Douala comporte deux tranches. La première en cours, comprend les travaux de la réhabilitation de la pénétrante Est de Douala phase 2 proprement dits, pour un coût de 49 583 500 000 FCFA prenant en compte, l’élargissement de 2 à 6 voies sur un linéaire de 8,9 km, la construction de giratoires et échangeurs etc.; l’aménagement des voies alternatives, pour un montant de 2 169 687 500 FCFA (entretien d’environ 35 km de routes alternatives) ; les travaux additionnels à la phase 2 estimés à 22 310 830 080 FCFA.
Il s’agit des travaux non prévus dans le précédent contrat avec WIETC/CRCC 14 : travaux d’urgence, études et contrôle, déplacement des réseaux, aménagement des passerelles piétonnes, aménagement des parkings motos) et un quatrième volet lié aux travaux connexes pour un montant de 13 100 000 000 FCFA. La deuxième tranche de cette phase 2 concerne la construction d’un second pont sur le fleuve Dibamba pour un coût de 58 845 063 760 FCFA HTVA.
Deux contraintes ont été relevées dans l’avancement du projet, la première, liée aux aspects fiscaux, concerne le mécanisme de prise en charge de la TVA et des frais de douane par l’Etat du Cameroun au regard de la loi de finances depuis 2019 qui reste à définir. La seconde, est relative au retard accusé dans le démarrage des travaux de construction des ouvrages notamment le passage inférieur de Yassa et le passage supérieur de Japoma ». Un ordre de service de mise en demeure a été notifié à l’entreprise MAGIL pour la transmission des études Avant-Projet Détaillé y relatives pour validation et suite de la procédure.