CULTURE

Nkongsamba, Festival Culturel d’Édjogmoa”BUMA”: Le baobab des cultures se mondialise

Written by Annette Olinga


Joseph Guy EYOUM, Coordonnateur Général du Complexe Sportif Japoma de Douala, vient d’organiser un Festival Culturel inédit à Edjogmoa son village dans l’arrondissement de Nkongsamba 2ème. Avec la sortie de la Société Secrète d’Édjogmoa venue en plein midi révéler le Message des Ancêtres, des Esprits et du génie Edjogmoa ; en plus de la reviviscence de tous les rites, traditions, us et coutumes Banéka admirés du public venu des quatre coins du monde, Joseph Guy EYOUM a été qualifié de “Guide Prométhéen” qui a réussi un formidable retour aux sources, pour porter son peuple vers l’Emergence et l’universalité.

Il y avait quoi avant”?


Avant, Edjogmoa était un peuple de génies Banéka. Avant, il n’y avait pas mieux qu’Édjogmoa pour savoir lier le bois au bois, avec une culture ancestrale riche et diversifiée. Avant, Edjogmoa, aujourd’hui reconnaissable par les quartiers Sissong et Chocho-Mbeng, était un échantillon élitiste et conquérant du peuple Banéka, remarquable par des lutteurs traditionnels héroïques, des filles à la beauté lunaire qui soumettaient tout homme par l’art culinaire appétissant. Avant, Edjogmoa était un village fort! Fort par sa mystique, fort de ses traditions, fort de ses us et coutumes, fort de ses danses, fort de ses hommes forts, fort aussi de son amour pour les autres tribus venues de partout au Cameroun, et qui font d’Édjogmoa aujourd’hui, le modèle parfait du vivre-ensemble et de l’intégration nationale.

Avant, Edjogmoa, c’était aussi tout un mystère indéchiffrable de par sa société secrète, réputée maîtriser les esprits de l’eau et de la forêt.
Aujourd’hui, Edjogmoa a embrassé la modernité, mais, loin de se perdre dans l’envahissement de la ville, Edjogmoa, tiré vers les sommets par son Guide Naturel Joseph Guy Eyoum Essoh et son Monarque Dagobert Éyanga, s’est plutôt poussé des ailes de géant. Edjogmoa n’est plus seulement les 8 familles soudées d’antan, Edjogmoa est dorénavant 8 familles, 12 quartiers, 19 blocs. Edjogmoa est donc devenu à Nkongsamba, le “baobab” de la culture et des cultures.


Le Festival Culturel d’Édjogmoa, si bien baptisé le BUMA, aura été une fresque de démonstration de la grandeur d’un peuple, qui offre le meilleur bouquet poli de fleurs culturelles à “la civilisation de l’universel”, pour emprunter à l’érudit Léopold Sédar Senghor.
Du 1er au 6 avril, le public venu des quatre coins du monde aura été appétitivement appeté par le cocktail des arts que Edjogmoa a fait voir et valoir. Le public aura été appétitivement appeté par le BUMA, qui, selon le gardien des traditions Majesté Dagobert Éyanga signifie Baobab, aura dévoilé toute la sacralité de ses traditions. Le public aura été appétitivement apprêté par les danses folkloriques à l’originalité ineffable : la danse Ekalé Nzo des Banéka de Santchou opérant un retour aux sources, a démontré que le Buma est devenu l’éléphant de la culture. Comment ne pas dire que le public aura été appétitivement appeté par l’art culinaire Edjogmoa avec moultes variétés de l’Ékoki , apprêtées par les filles du village éclatantes de beauté qui, en procession le lendemain, ont donné la preuve qu’elles sont des “miss beauté”.


Les fils et filles d’Édjogmoa ont passé une nuit entière en communion avec les ancêtres dans la forêt sacrée. Le 6 avril, la Société Secrète est allée puiser dans les tréfonds des de la rivière remplie d’histoire Essoah, pour récupérer le Message des Esprits et des Ancêtres d’Édjogmoa :

Union Et Amour”

Ce Message fort évocateur, dévoilé par Sa Majesté Dagobert Éyanga, vient couronner tout le plan que nourrit le Leader Prométhéen d’Édjogmoa, Joseph Guy Eyoum Essoh pour son peuple. Oui le Prométhée d’Édjogmoa Joseph Guy Eyoum Essoh, ci-devant Coordinateur devant l’Éternel du Complexe Sportif Japoma à Douala, l’a indiqué clairement. Grâce à la sollicitude de tous les fils et filles d’Édjogmoa qui vivent dans “l’Union et l’Amour”: “Le BUMA Avance”!


Oui, le Buma avance. Fruit de l’édition 2024, une Maison de la Culture sort bientôt de terre, et une place du Buma est en gestation. Oui le Buma avance ! Le Festival Culturel d’Édjogmoa est désormais inscrit dans l’agenda des activités financées par Orange Cameroun. Les Boissons du Cameroun ont offert 1 million de francs CFA pour l’érection de la Maison de la Culture. Que dire du Baobab des industriels ? Le Maire de Nkongsamba 2ème Patrice SAMEN, symbole vivant de l’Union et l’Amour, met de gros moyens pour faire avancer Buma.


Buma avance surtout en intégrant la modernité. Le football qui déchaîne les passions, les fils d’Édjogmoa l’ont pratiqué avec de talentueux joueurs fair-play. Il y a surtout eu une lutte acharnée contre ces pathologies, impitoyables tueurs du progrès que sont le diabète et l’hypertension. Les fils et filles d’Édjogmoa créent l’émergence avec Un esprit sain dans un corps sain.


À la fin, c’est l’union sacrée, telque projetés par les Ancêtres : “Chers frères et sœurs d’Édjogmoa, soutenons cette belle initiative créée par notre frère Guy Eyoum”, lance le Maire Patrice SAMEN. Et une Élite Majeure Banéka, le bien nommé Frédéric NZOKI EPOH Maire de la Ville de Nkongsamba de conclure avec art: “Dans le monde, 35 cultures disparaissent chaque année ; la culture étant intégrative, soutenons tous le Buma, faisons tout pour sauver notre culture, mettons-nous autour de la culture Banéka, défendons-la pour sauver l’humanité. Car, lorsqu’une culture disparaît, c’est une partie de l’humanité qui disparaît”. Il ne restait plus au Chef de Terre Youfedi Hamid, de saluer ce retentissant succès du Buma, preuve de l’Emergence culturelle que construit le Président Paul BIYA.
Siméon AVA

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