SOCIETE

Travail décent et justice sociale: Les journalistes formés aux normes internationales du travail

Written by Annette Olinga

C’est le fil conducteur d’un atelier organisé mercredi 29 mai, par la Division des Normes et de la coopération internationale du ministère du Travail et de la Sécurité sociale .

Le Cameroun a déjà ratifié 51 conventions de l’organisation internationale du Travail. Ces conventions couvrent divers aspects du travail, y compris les droits syndicaux, l’égalité de rémunération, la non-discrimination, et l’abolition du travail forcé et du travail des enfants. Malheureusement, elles  restent très peu connues du public.

C’est la raison  de la tenue mercredi, 29 mai d’un atelier de vulgarisation de ces normes à l’intention des journalistes, sous la houlette du ministère du Travail et de la sécurité sociale, representé par Madame Abah née Mbouzie Ahanda Angélique, chef de la Division des Normes et de la coopération internationale du travail au Mintss. L’objectif est de familiariser un grand nombre à la compréhension de ces normes et à leur mode d’application. Et d’exhorter les patrons de presse à la consolidation des actions gouvernementales en matière de protection des travailleurs et des emplois.

À cet effet, dans la présentation relative aux « Relations professionnelles et la promotion du travail décent dans le journalisme » , Galega Njiwan, Conseiller Technique n°2 au ministère du Travail a rappelé, faisant une corrélation avec la Convention collective nationale des journalistes et des Professionnels des Métiers connexes de la communication sociale de 2013 que, les professionnels des médias toutes formes confondues devraient, «… S’abstenir de toutes pratiques contraires aux règles éthiques et déontologiques… tout en effectuant un travail toujours compatible avec la dignité humaine, lequel prend en compte la clause de conscience».

La question de la convention collective de 1993 a fait l’objet d’un échange entre le Conseiller technique n 2 et les journalistes. Celle-ci n’a jamais abouti malgré les discussions menées au ministère du Travail. Madame Galega Njiwam à rassuré les journalistes sur la disponibilité du ministre qui promeut le travail décent dans tous les secteurs d’activités à relancer ce dossier.

Les journalistes de la région du Centre ont eu droit à un échange riche en contenu, étalé sur quatre thèmes à savoir la présentation générale des 51 conventions ratifiées par le Cameroun et l’impact de leur violation sur l’économie camerounaise. Un exposé d’angélique Abah. Abordant la thématique sur la « Présentation des 51 conventions ratifiées par le Cameroun et l’impact de leur violation sur l’économie camerounaise », Angélique Ahanda Mbouzie épse Abah, Chef de la Division des Normes et de la Coopération Internationale du Travail et Représentant du ministre du travail, Grégoire Owona a souligné que la justice sociale est un idéal mais le travail décent une réalité. Une assertion qui justifie certainement la présence du Cameroun comme membre de l’Organisation mondiale du Travail depuis 1960.

Avec le tripartisme de l’Organisation Internationale du Travail (gouvernements travailleurs et employeurs), l’institution internationale fondée en 1919 s’est donnée pour leitmotiv de, «… Promouvoir les possibilités pour les femmes et les hommes d’obtenir un travail décent et productif, dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité » a renseigné Yen Njoya Mouhamad, Chargé d’Etudes Assistant à la Division des Normes et de la Coopération Internationale du Travail au Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale, dans son exposé sur les « Normes; principes et droits fondamentaux au travail». Les travaux se sont achevés sous un air de satisfaction de toutes les parties.

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