Dans le cadre de la concrétisation des engagements pris par le Chef de l’État dans la région du Sud-ouest, le projet de réhabilitation des routes Bekoko-Limbe-Idenau et Mutengene-Buea, ainsi que de la bretelle d’accès au port de Tiko, commence à prendre forme. Cette avancée significative a été marquée par la signature, ce Vendredi 29 novembre 2024, d’un contrat commercial entre le Ministre des Travaux Publics et le mandataire de l’entreprise ATI BONISA.
Ce contrat commercial, fruit d’un processus entamé en février 2024 et formalisé par la signature d’un protocole d’accord en mai de la même année, engage le groupement ATI BONISA S.A. à exécuter les travaux de réhabilitation des routes Bekoko-Limbe-Idenau et Mutengene-Buea, ainsi que de la bretelle d’accès au port de Tiko, pour un coût estimé à 113 179 432 546 FCFA toutes taxes comprises. Il souligne également l’implication de l’entreprise dans la recherche et la mise à disposition des financements nécessaires, en collaboration avec les autorités compétentes de l’État.
L’accent a été mis lors de la cérémonie de signature sur l’importance de l’élaboration minutieuse du planning des travaux, ainsi que sur les procédures relatives à la mise en place du financement. Ce contrat, d’une durée de douze mois, correspond à la phase de mobilisation des financements et précise que le coût exact des travaux sera déterminé à l’issue d’une étude d’exécution.
La route Bekoko-Limbe-Idenau s’étend sur 93,06 km, tandis que la bretelle Mutengene-Buea couvre 10 km. Le tracé existant sera en grande partie conservé, avec des aménagements prévus pour fluidifier le trafic et améliorer la circulation. L’entreprise ATI BONISA s’engage, par le biais de ce contrat, à rechercher les financements nécessaires, à participer aux négociations dans l’intérêt de l’État camerounais, à exécuter les travaux de réhabilitation et d’entretien dans le respect des normes et à garantir le maintien de la circulation pendant les travaux.
Cette étape marque un pas important vers la concrétisation de ce projet majeur de reconstruction des infrastructures routières, soulignant l’engagement des parties prenantes à œuvrer ensemble pour le développement et l’amélioration des voies de communication dans la région du Sud-ouest du Cameroun.