Jean Simplice NDJEMBA ENDEZOUMOU, ancien ambassadeur du Cameroun en Suisse, incarne aujourd’hui le symbole d’une ascension sociale brisée par ses propres excès. Nommé en 2003 par le président Paul BIYA, il semblait destiné à une carrière diplomatique brillante. Pourtant, son parcours a basculé dans le scandale, la violence et la déchéance, marquant une descente aux enfers dont il tente désormais de rejeter la responsabilité sur Samuel MVONDO AYOLO, directeur du cabinet civil de la présidence de la République.

Un début prometteur, une chute spectaculaire
Issu d’un milieu privilégié grâce à son mariage avec Marie Danielle EKOMBO MENDOGO, nièce de Martin BELINGA EBOUTOU, ancien directeur du cabinet civil de la présidence, NDJEMBA ENDEZOUMOU a bénéficié de réseaux influents pour accéder à des postes prestigieux. Cependant, son penchant pour les femmes et son manque de discernement ont précipité sa chute.
En 2005, lors des célébrations de la Fête Nationale du 20 Mai à l’ambassade du Cameroun en Suisse, NDJEMBA ENDEZOUMOU a convié plusieurs de ses concubines en l’absence de son épouse. Une bagarre éclate entre ces femmes, aboutissant au déchirement du drapeau camerounais. Cet incident, jugé inacceptable par les autorités suisses, a conduit à des enquêtes révélant que l’ambassadeur vivait sous un régime polygamique, strictement interdit en Suisse. Rappelé au Cameroun, NDJEMBA ENDEZOUMOU a tenté en vain de se justifier, allant jusqu’à fabriquer un faux acte de divorce pour regagner son poste. La supercherie découverte, sa carrière diplomatique était définitivement ruinée.

Une vie marquée par la violence et les scandales
De retour au Cameroun, NDJEMBA ENDEZOUMOU a sombré dans une spirale de violences et de conflits familiaux. Sa femme, Marie Danielle EKOMBO MENDOGO, a subi de plein fouet les conséquences de ses actes. En août 2024, NDJEMBA ENDEZOUMOU, aidé de ses enfants issus d’autres unions et de membres de sa famille, a envahi de force la maison de son épouse à Messamendongo, la blessant gravement. Marie Danielle EKOMBO MENDOGO a été hospitalisée avec plusieurs fractures, dont une au bras, et vit depuis sous la menace constante de violences physiques et psychologiques.
Dans une lettre adressée au délégué général à la Sûreté nationale, Marie Danielle EKOMBO MENDOGO a dénoncé les actes de son mari : violation de domicile, coups et blessures, pratiques occultes et tentatives de dépossession de sa maison. Elle a également révélé que NDJEMBA ENDEZOUMOU était accusé de viols sur plusieurs membres de sa famille, des allégations graves qui ternissent davantage sa réputation.

Une stratégie de diversion : Samuel MVONDO AYOLO comme bouc émissaire
Plutôt que de reconnaître ses propres turpitudes, NDJEMBA ENDEZOUMOU a choisi de s’en prendre à Samuel MVONDO AYOLO, l’accusant d’être responsable de ses malheurs. Cette stratégie de diversion, basée sur des diffamations répétées, ne fait qu’ajouter à la complexité d’une situation déjà explosive. Alors que NDJEMBA ENDEZOUMOU est seul responsable de ses actes, il préfère rejeter la faute sur autrui, refusant de faire face à ses propres démons.
Un avenir incertain pour Marie Danielle EKOMBO MENDOGO
Marie Danielle EKOMBO MENDOGO, épouse légitime de NDJEMBA ENDEZOUMOU, continue de lutter pour sa sécurité et sa dignité. Assiégée dans sa propre maison, elle vit sous la menace constante de violences et d’humiliations. Malgré les procédures judiciaires engagées, elle reste vulnérable face à un mari qui refuse de prendre ses responsabilités.

L’histoire de Jean Simplice NDJEMBA ENDEZOUMOU est un rappel tragique des conséquences de l’arrogance et de l’irresponsabilité. Alors que sa carrière est en ruines et que sa vie familiale est marquée par la violence, il continue de chercher des boucs émissaires plutôt que de se remettre en question. Pour Marie Danielle EKOMBO MENDOGO, le combat pour la justice et la sécurité reste une priorité, dans l’espoir de retrouver une vie paisible, loin des ombres de son passé tumultueux.