Les travaux d’entretien de la section Bertoua-Ndokayo-Garoua Boulaï sur la Nationale 1, longue de 256 km, ont officiellement débuté avec l’installation progressive de l’entreprise Entrebatt, chargée des travaux. Alors que le projet en est encore à sa phase initiale, les premières actions se concentrent sur la traversée urbaine de Bertoua, conformément aux directives du Ministre des Travaux Publics.
Au 1er avril 2025, les observations indiquent que l’entreprise n’est pas encore déployée sur l’ensemble du tracé. Cependant, les panneaux de chantier ont été positionnés aux points kilométriques 00 (début) et 256 (fin), marquant symboliquement le lancement des opérations. L’Ordre de Service, notifié le 10 mars 2025, a permis d’engager les premières activités, notamment :
- Le piquetage de l’itinéraire,
- L’identification des zones critiques à réhabiliter,
- La détection des points susceptibles de perturber la circulation, nécessitant des interventions urgentes.
Lors d’une réunion de restitution présidée par le Ministre des Travaux Publics, en présence du Secrétaire d’État chargé des Routes et du Gouverneur de la région de l’Est, plusieurs recommandations ont été formulées à l’entreprise :
- Soumettre rapidement le projet d’exécution détaillé,
- Traiter en urgence les nids de poule pour assurer une circulation fluide,
- Préciser les solutions d’approvisionnement en matériaux, un point crucial soulevé lors des échanges.
Prochaines étapes : concertation et accélération des travaux
Afin d’associer les acteurs locaux et faciliter l’appropriation du projet, une réunion de lancement officiel est prévue dans les prochains jours. Cette rencontre permettra de partager les détails techniques et logistiques avec les parties prenantes.
Pour l’heure, l’accent est mis sur la section urbaine de Bertoua et Garoua-Boulaï, où les diagnostics préliminaires ont été finalisés. Les travaux devraient s’intensifier dans les semaines à venir, sous réserve de la résolution des défis matériels et de la validation des plans d’intervention.
Ce chantier, crucial pour le désenclavement de l’Est du Cameroun et la fluidité du trafic routier, sera suivi de près par les autorités et les populations locales, impatientes de voir aboutir ce projet structurant.
