Eric Blaise Ngueguim, ingénieur en énergies renouvelables, ancien chef de projet chez EDF Énergies Nouvelles et président du Syndicat des Énergies Renouvelables du Cameroun, se lance dans la course à la présidentielle de 2025. À 45 ans, ce pionnier de la transition énergétique, fort de son expertise et de son engagement pour l’environnement, se présente comme le premier candidat écologiste à briguer la magistrature suprême au Cameroun.
Son parcours, jalonné de succès académiques et professionnels, témoigne de sa détermination à mettre l’homme et l’écologie au cœur de sa politique. Diplômé de l’École Nationale des Arts et Métiers de Paris, il a enrichi son expérience en travaillant pendant 12 ans chez EDF et en se formant en Belgique et aux États-Unis. De retour au Cameroun, il a fondé le premier centre de formation en énergie renouvelable du pays, tout en créant le Parti Écologique du Cameroun (PEC).
Le PEC, unique parti écologique camerounais affilié aux fédérations africaine et mondiale des Verts, se positionne comme un acteur majeur de la transition écologique. Ngueguim, à travers son parti, entend dépasser la simple notion d’environnement pour embrasser une vision holistique de l’écologie. “L’écologie, ce n’est pas uniquement l’environnement. Il s’agit de reprendre toutes les autres politiques existantes, mais de les faire autrement !“, clame-t-il, mettant en avant des concepts tels que l’économie circulaire, le développement durable, la santé et l’éducation pour tous, l’agriculture durable et la justice sociale.
Au cœur de son programme, la lutte contre la corruption et l’assainissement des finances publiques occupent une place prépondérante. Ngueguim propose de digitaliser l’administration pour réduire la fraude, d’assainir le fichier solde des fonctionnaires et de réduire le train de vie de l’État, notamment en supprimant des structures jugées superflues comme le Conseil économique et social. Il entend également assumer la dette héritée, tout en mettant en œuvre des mesures pour dégager des marges financières et investir dans le développement durable.
“Le premier héritage que le président Biya laisse aux Camerounais, c’est la dette. Cette dette, nous allons l’assumer parce que le président a lui aussi assumé la situation du pays qu’il a trouvée. On va lutter contre la corruption, ce cancer qui mine l’administration camerounaise,” affirme-t-il.
Ngueguim est convaincu que le développement économique durable est indissociable de la préservation de la planète. Il insiste sur la nécessité de promouvoir les énergies renouvelables et de relever les défis environnementaux auxquels le Cameroun est confronté. Son expertise et son engagement font de lui un acteur clé pour accélérer la transition écologique dans le pays.
Le PEC, qui prépare son deuxième congrès avant les élections de 2025, espère voir ses députés siéger au Parlement pour la première fois. Ngueguim, quant à lui, se positionne comme le candidat de la jeunesse, porteur d’un projet de société qui place l’humain au centre des décisions. Son ambition : construire un avenir durable pour le Cameroun, où le bien-être humain et la préservation de l’environnement vont de pair.