POLITIQUE

Issa Tchiroma Bakary : Le candidat de la transition et de la rupture pour 2025 dénonce les attaques visant à ternir son image

Written by Annette Olinga

Issa Tchiroma Bakary, le président du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC) et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2025, a tenu une conférence de presse ce 25 Juillet à Yaoundé. Devant une assemblée attentive, il s’est présenté non pas comme un homme politique ordinaire, mais comme un citoyen, père, patriote et “candidat de la transition”, déterminé à marquer un tournant pour le Cameroun.


La Vérité Rétablie et un Parcours Revendiqué
Issa Tchiroma Bakary a fermement rejeté les “attaques nombreuses, souvent injustes et parfois organisées” visant à ternir son image. Il a solennellement affirmé n’avoir “jamais été prisonnier d’un régime”, mais plutôt un serviteur de l’État ayant assumé ses charges avec responsabilité. Sa démission du gouvernement, a-t-il précisé, n’était “pas un calcul politique” mais un “acte de conscience” face à la disparition de l’éthique républicaine et la souffrance du peuple. “J’ai refusé d’être complice de ce qui ne servait plus l’intérêt général“, a-t-il déclaré avec force.
Il a ensuite énuméré un bilan détaillé de ses actions au service du peuple dans ses différentes fonctions ministérielles :

  • Au Ministère des Transports : Mise en place des péages et postes de pesage, création du Fonds routier et du BGFT, liquidation de la SOTUC, préparation de la privatisation du chemin de fer, lancement de la numérisation du permis de conduire, modernisation des infrastructures portuaires, création des Aéroports du Cameroun (ADC), et libéralisation de l’espace aérien.
  • Au Ministère de la Communication : Organisation des États Généraux de la Communication, libéralisation de l’espace médiatique, accès officiel des journalistes aux institutions et réhabilitation de la CRTV.
  • Au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle : Lutte contre le chômage des jeunes, valorisation de la formation technique, création d’un fonds pérenne pour la formation professionnelle et intégration de la formation dans les cahiers des charges des investisseurs.

Ce bilan, il l’a “assumé et revendiqué” comme un travail “au service du peuple et non au service d’un parti”.
Une Candidature de Rupture et des Engagements Forts
Issa Tchiroma Bakary a réaffirmé que sa candidature n’était en aucun cas une “candidature de complaisance”, soulignant les attaques constantes que son parti subit de la part du parti au pouvoir. Il s’est dit candidat “pour gagner cette élection présidentielle” avec des engagements clairs pour une transition profonde :

  • Un mandat unique de transition : Pour préparer et transférer le pouvoir à une nouvelle génération.
  • Un gouvernement d’union patriotique : Incluant l’opposition, la société civile, la diaspora et les “lucides du pouvoir”.
  • Une charte d’éthique nationale : Avec limitation des mandats, transparence, vérité et réconciliation.
  • Révision urgente du code électoral : Avec bulletin unique et scrutin présidentiel à deux tours.
  • Instauration d’un État fédéral : Pour une meilleure répartition des pouvoirs.
  • Hommage aux pères fondateurs de la Nation.
  • Offrir à chaque Camerounais un métier ou une profession.
  • Former et préparer la jeunesse pour une transition générationnelle réussie.

Un Appel à l’Unité et à la Confiance
L’ancien ministre a conclu son allocution par un appel vibrant à la jeunesse, à la diaspora, aux femmes, aux fonctionnaires, et même aux acteurs actuels du pouvoir, les invitant à croire en l’intégrité et à rejoindre ce mouvement. “Je ne vous demande pas de me croire sur parole. Je vous demande d’écouter, de vérifier, de questionner. Et surtout, d’oser croire qu’un homme peut rester intègre, que l’expérience n’est pas un crime, et que la loyauté envers le peuple est plus forte que la loyauté envers un régime”, a-t-il martelé.


Issa Tchiroma Bakary se positionne comme le catalyseur d’une “transition pacifique et refondatrice”, prêt à “servir et à transmettre”, fidèle à son slogan : “Un seul mandat pour reconstruire, réconcilier et transmettre.” Le moment est venu, selon lui, “non seulement pour faire campagne, mais pour écrire l’Histoire.”

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