Le Système des Nations Unies au Cameroun et le Gouvernement du Cameroun, à travers le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) ont organisé la troisième réunion du Comité Multi-Partenaires (CMP) le 04 novembre à Yaoundé.
Le gouvernement du Cameroun et ses partenaires du système des Nations Unies se sont réunis autour du Comité multi-partenaire pour envisager une meilleure implémentation de la Snd 30. la rencontre de vendredi dernier a permis de parcourir deux présentations. La première sur les revues volontaires qui ont été présenté à New-York au mois de juillet dernier “il y avait des recommandations sur comment le gouvernement peut engager un plus avec les partenaires pour l’implémentation des ODD” explique le coordonnateur du système des Nations Unies, Mathias NAAB.
Pour ce qui est de la deuxième présentation qui portait sur la stratégie de financement que le gouvernement a mis en place pour la SND 30. “ là aussi, je salue les efforts du gouvernement pour la finalisation de cette stratégie” ajoute le coordonnateur du système des Nations Unies.
ll est désormais question pour les partenaires du Cameroun, d’accompagner le Cameroun pour mettre cette stratégie en place. Le gouvernement a déjà mobilisé les ressources internes, toute chose qui encourage les partenaires et les nations-Unies. La réunion du comité national de suivi – évaluation de mise en œuvre de la stratégie nationale de développement à l’horizon 2030 (SND30) tenue à Yaoundé le 2 novembre, a révélé que beaucoup reste encore à faire en matière d’amélioration de la gouvernance par le Cameroun.
En effet, dans ce domaine, le pays occupe le 151e rang sur 191 États recensés à travers le monde. Cependant, un saut qualitatif a été relevé dans le domaine de la décentralisation et du système judiciaire. Pour les membres dudit comité, le Cameroun doit encore fournir beaucoup d’efforts afin d’asseoir les bonnes pratiques en matière de la gestion des affaires publiques.
Encore des efforts à fournir
Des efforts restent à fournir sur l’actualisation du cadre de référence du secteur de gouvernance pour s’arrimer à la SND30. Concrètement, il est question de mettre l’accent sur:
– l’orientation de la commande publique vers les systèmes de production locale;
– la nécessité de mise en place de données statistiques en faveur des politiques publiques;
– la gouvernance locale dénuée des actes de corruption.
La revue de la mise en œuvre des ODD indique qu’en dépit de la pandémie de covid-19, le pays a progressé dans la plupart des objectifs de développement durable notamment, l’éducation, l’égalité des sexes, la santé, l’aménagement des villes durables, l’électricité etc. Toutes fois, un certain nombre d’objectifs sont encore à la traine. Il s’agit entres autres de la couverture santé universelle, le sou-emploi, les niveaux de pauvreté, la pollution marine, la restauration de la mangrove.
Des progrès à saluer
Les progrès réalisés en matière de préservation et de restauration des écosystèmes terrestres, se traduisent par l’augmentation des surfaces forestières et aires protégées aménagées et l’intégration de la protection des écosystèmes et de la biodiversité dans les cadres nationaux de développement.
Pour ce qui est de la mobilisation des ressources et de partenariat, les recettes budgétaires de l’État ont connu une tendance haussière sur la période 2015-2021, imputable à la bonne tenue des recettes fiscales. on a également assisté à un accroissement des flux d’APD en direction du Cameroun en vue de la mise en œuvre du plan de riposte contre contre la covid.
Malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires, plusieurs défis restent à relever, notamment,
-L’exploitation de nouvelles niche de financement de l’économie
-La production d’un capital humain capable de soutenir l’ambition de développement économique
-L’appui au dispositif de suivi de la mise en œuvre des ODD
