POLITIQUE

Tomaino Ndam Njoya ” Le code actuel n’a pas respecté les conditions des instruments juridiques auxquels le Cameroun a ratifié”

Written by Annette Olinga

Ayant pris part ce 11 Août au lancement de la plateforme nationale de concertation permanente entre Élecam et les autres acteurs du processus électoral, le maire de Foumban en tant que acteur majeur de la plateforme des partis politiques engagés pour la Réforme du code électoral, a exprimé son désir de voir modifier le code électoral, la structuration des organes de la plateforme.

Nous pensons qu’il faut commencer par la loi électoral, le code électoral qui définit les conditions des élections au Cameroun. Si ce code n’est pas consensuel, s’il n’a pas été adopté avec des mesures participatives, on se douterait qu’il puisse l’être. La principale préoccupation de la plateforme des partis politiques engagés pour la Réforme du code électoral, c’est que nous nous rattrapions au Cameroun, parceque le code actuel de 2012, n’a pas respecté les conditions des instruments juridiques auxquels le Cameroun a ratifié et ne respecte pas la constitution qui demande à tous les citoyens âgés de 20 ans de voter. La proposition qui ressort du document qui est prêt, veut que le vote soit obligatoire. Nous pensons qu’il faut des plateformes qui contribuent. Nous sommes prêts au niveau de notre plateforme. Avec les plateformes de l’organisation de la société civile, joint nos préoccupations. Élecam devrait prendre en compte les observations et les propositions de ces grandes plateformes qui sont représentatives des principaux partis politiques représentés a l’Assemblée Nationale, mais des associations des la société civile qui sont bien implantées dans le pays.


Au niveau de la structuration des organes de cette plateforme de concertation permanente, on aura à dire. On croit retrouver encore des acteurs qui ne devraient pas y figurer. Quand on voit tout le lot des membres du gouvernement qui reviennent, on pourrait justifier cela, mais pour nous, l’article 11 Alinéa 2 du code est clair : l’administration doit être représentée, les partis politiques , la justice et la sociéte civile qui est de nature plurielle. C’est clair que l’administration n’est qu’une partie prenante et on devrait faire attention à se retrouver encore avec les expériences du passé où on avait l’impression que c’était encore l’affaire de tout le gouvernement. Le Minat n’est plus un acteur privilégié parce qu’il est l’administration. Dans le cadre de notre proposition de modification, on commence par modifier l’article 12 de la composition du conseil électoral pour qu’il soit représentatif de tous ces acteurs là. Mais l’élément essentiel pour nous, c’est de prendre en compte les propositions de la plateforme des partis politiques et de la société civile” a fait savoir Patricia Tomaino Ndam Njoya le maire de Foumban.

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