SOCIETE

Mounouna Foutsou en mission de paix à l’Est : L’éducation civique et l’insertion socio-économique au cœur de sa rencontre avec les ressortissants du Grand Nord

Written by Annette Olinga


Ce 31 août 2025, Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique et ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle par intérim, a entamé une visite de travail de trois jours dans la région de l’Est. Son arrivée à Bonis à 11h36 a été marquée par un accueil chaleureux et une grande mobilisation de la population.
Accueilli par le gouverneur Grégoire Mvongo et d’autres autorités, Mounouna Foutsou a été l’objet de chants et de danses, les habitants exprimant leur joie de le voir. Cette visite s’inscrit dans un triple objectif : présenter les actions du gouvernement en faveur des jeunes sous l’impulsion du président Paul Biya, dynamiser les dispositifs locaux d’insertion socio-économique et renforcer l’éducation civique au sein des communautés.


Un accueil particulier pour un geste de confiance inédit
Dès son arrivée à l’hôtel Mansa, le ministre a été salué par une importante délégation des communautés du Grand Nord. Un accueil aux sonorités soudano-sahéliennes qui a visiblement touché Mounouna Foutsou, qui s’est laissé aller à quelques pas de danse.
Le commandant Balamma, un patriarche de la communauté du Grand Nord, a exprimé l’émotion et la fierté de son peuple face à cette visite. Il a souligné le caractère inédit de la double nomination du ministre par le chef de l’État, un acte de confiance qui, selon lui, « honore toutes les communautés du Grand Nord ».


Un message de soutien et de fidélité
Lors d’une réunion avec les communautés du Grand Nord, le commandant Balamma a tenu à faire passer un message fort de paix et de soutien au président Paul Biya. Il a affirmé que les voix qui appellent à l’insurrection ne trouveront pas d’écho auprès de ces communautés, qui sont des « peuples fidèles en amitié » et attachés à la paix et au vivre-ensemble.


La délégation a ainsi réaffirmé son soutien indéfectible au chef de l’État et a promis de lui assurer un plébiscite lors de la prochaine élection présidentielle du 12 octobre 2025. Une motion de soutien a d’ailleurs été lue pour exprimer leur « gratitude et satisfaction » envers la confiance placée en Mounouna Foutsou, une marque de considération qui bénéficie à toute la communauté.


La réponse du ministre et la symbolique d’une agression
En réponse à ces témoignages, le ministre Mounouna Foutsou a exprimé sa gratitude pour cette mobilisation, soulignant l’honneur de servir le Cameroun à la tête de deux ministères. Il est revenu sur l’agression qu’il a subie quelques mois plus tôt à Bruxelles, où il a été « enfariné » par des individus.
Avec une touche d’humour et de symbolisme culturel, il a transformé cet incident en une métaphore positive. Il a expliqué qu’« enfariner » quelqu’un dans sa culture est un prélude à la danse du Gourouna, ajoutant que ses agresseurs l’avaient en fait « enfariné pour que je danse pour Paul Biya ». Une manière de montrer que de tels actes ne feront que renforcer sa détermination.


Un livre pour éclairer et promouvoir la paix
Mounouna Foutsou a clôturé son intervention en présentant un document unique regroupant les initiatives du chef de l’État pour la jeunesse camerounaise. Convaincu que le manque d’information peut mener à des incompréhensions, il a remis un exemplaire de cet ouvrage à chacun des chefs des dix communautés du Grand Nord présentes, parmi lesquelles les Guiziga, Massa, Toupouri, Mousgoum, Haoussa et Podoko.


Il a encouragé ces leaders à lire le livre et à le partager au sein de leurs communautés, afin que chacun soit mieux informé des actions du gouvernement en faveur des jeunes. Cette initiative vise à promouvoir la paix et à renforcer le lien entre le pouvoir et les citoyens, en s’appuyant sur une connaissance plus approfondie des efforts réalisés pour le bien de la nation.

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