Une alliance stratégique, en préparation entre la Nouvelle Tannerie du Cameroun (NOTACAM) et un géant marocain de Fès, annonce une mutation historique pour la filière camerounaise du cuir. Piloté par le PDG Adamou Siddiki, ce partenariat vise à transcender l’exportation de peaux brutes pour accéder au marché exigeant des produits de haute finition. Fort d’un savoir-faire ancestral, l’expertise marocaine permettra un transfert de technologies et de compétences décisif, posant les fondations d’une industrie intégrée et compétitive au cœur du Grand Nord camerounais.
Un catalyseur pour un développement endogène et durable.
Les retombées économiques s’annoncent substantielles. Cette collaboration structurera la filière locale, des abattoirs à la finition, sur le modèle des clusters marocains, garantissant traçabilité et qualité supérieure. La région, principal bassin d’approvisionnement, verra son économie se consolider grâce à la création d’emplois spécialisés, la réduction des pertes et une valorisation accrue de sa matière première. Il s’agit ni plus ni moins d’un catalyseur pour un développement endogène et durable.
La montée en puissance d’un savoir-faire camerounais
Portée par la vision tenace d’Adamou Siddiki, cette initiative dépasse le cadre bilatéral. Elle ambitionne de hisser le Cameroun au rang de pôle d’excellence en Afrique centrale. En ouvrant l’accès aux vastes réseaux commerciaux marocains et en visant la certification aux normes internationales, NOTACAM se positionne pour conquérir les marchés européens et asiatiques. Cette démarche incarne une quête d’autonomie industrielle et affirme la montée en puissance d’un savoir-faire camerounais sur la scène mondiale, faisant du cuir un vecteur de souveraineté économique.
