Signature du Pacte écologique 2025 : Le PEC de Eric Ngueguim donne rendez-vous aux leaders politiques à un engagement historique ce 18 Septembre à Yaoundé

Le Parti Écologique Camerounais (PEC) de Eric Ngueguim donne rendez-vous aux candidats à l’élection présidentielle et à la société civile ce 18 septembre 2025, à Yaoundé. L’objectif est de sceller un engagement solennel et inédit pour un développement durable et équitable. Au cœur de cette initiative, le Pacte Écologiste 2025 propose une feuille de route pour un Cameroun plus juste, en paix et respectueux de son environnement. Un acte fondateur qui pourrait redéfinir les priorités politiques du pays.

Le Cameroun se trouve à un carrefour de son histoire, confronté à des défis existentiels qui exigent une action immédiate et concertée. Face à l’urgence climatique, à la dégradation de l’environnement et aux inégalités sociales croissantes, le Parti Écologique Camerounais (PEC) a lancé une initiative sans précédent : le Pacte Écologiste 2025.

Ce document, conçu pour servir de feuille de route pour un développement durable, est une invitation à tous les candidats à l’élection présidentielle de 2025, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs de la société civile, à s’engager solennellement à placer l’écologie au cœur de leur programme politique. La cérémonie de signature, prévue pour le 18 septembre 2025 à Yaoundé, se veut être un moment historique, marquant le début d’un renouveau écologique pour la nation.
Le Pacte Écologiste n’est pas qu’un simple recueil de bonnes intentions. Il s’agit d’un cadre d’action concret et ambitieux, élaboré pour transformer en profondeur le modèle de développement du Cameroun. Il repose sur la conviction que la justice sociale et la protection de l’environnement ne sont pas des objectifs antagonistes, mais des conditions indispensables à un avenir prospère et stable pour tous.

Un Diagnostic sans Complaisance : L’Épuisement d’un Modèle
Le préambule du pacte dresse un constat lucide de la situation actuelle. Il dénonce un modèle démocratique qui a conduit à une défiance abyssale entre les gouvernants et les gouvernés. Ce système, qui privilégie la concurrence électorale au détriment de la coopération et de la délibération collective, ne permet plus d’appréhender les alarmes sociales, civiques et environnementales. Le texte souligne la nécessité d’une véritable refonte du processus décisionnel, en donnant plus de voix et de pouvoir aux citoyens, en particulier aux plus défavorisés.

Le pacte insiste sur la rupture nécessaire avec le modèle de développement actuel, jugé épuisé. Il met en lumière les conséquences désastreuses de la poursuite du statu quo : l’appauvrissement des ressources naturelles, l’augmentation des inégalités et la vulnérabilité accrue du pays face aux chocs climatiques. L’erreur serait de croire qu’il est encore possible de continuer comme si de rien n’était. Le Pacte Écologiste est donc présenté comme la première pierre d’un vaste chantier de transformation, une mobilisation générale qui doit impliquer l’État, les élus, les entreprises et chaque citoyen.

Des Engagements Concrets pour une Transition Juste
Le cœur du Pacte Écologiste est une série de 20 mesures prioritaires, avec un engagement ferme des signataires à les mettre en œuvre dès les 100 premiers jours de leur mandat. Ces mesures, structurées autour de trois piliers principaux, couvrent les enjeux les plus critiques pour le Cameroun.
Lutte pour la Souveraineté Alimentaire (Objectif “Faim Zéro”)
La sécurité alimentaire est un enjeu de survie pour le Cameroun. Les sept mesures proposées visent à émanciper le pays de sa dépendance aux importations et à soutenir une agriculture résiliente et locale. Elles incluent :

• La création d’une banque nationale des semences paysannes locales pour préserver les variétés adaptées au climat.
• Le renforcement de l’agriculture biologique et agroécologique par des subventions et une réforme foncière verte.
• La mise en place d’un Fonds de souveraineté alimentaire et d’un programme de cantines scolaires locales pour dynamiser les filières vivrières.
• La garantie d’un accès équitable à la terre pour les femmes et les jeunes, ainsi que la régulation des OGM et des pesticides chimiques.
• Atténuation et Adaptation au Changement Climatique
  Face à la menace climatique, le pacte propose des actions audacieuses pour réduire l’empreinte carbone du pays tout en préparant ses populations aux impacts inévitables. Ces mesures prévoient :
• L’adoption d’une loi nationale climat avec un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 30 % d’ici 2030.
• Un programme national de transition énergétique verte, favorisant l’énergie solaire et l’électrification verte des bâtiments.
• L’interdiction progressive de l’importation de véhicules thermiques d’occasion de plus de 10 ans.
• L’instauration d’une taxe carbone nationale sur les industries polluantes, dont les revenus seraient réaffectés à la transition écologique.
• La création d’un Fonds climat-jeunesse pour financer les initiatives écologiques des jeunes.
  Préservation de la Biodiversité et des Forêts (“Vie Terrestre”)
  La richesse de la biodiversité camerounaise est un trésor national. Le pacte propose de la protéger et de la valoriser par des mesures telles que :
• Un moratoire sur la déforestation industrielle dans les bassins forestiers sensibles.
• Un ambitieux programme de reboisement avec l’objectif de planter 50 millions d’arbres d’ici 2030.
• La création d’une Brigade verte nationale pour lutter contre le braconnage et l’exploitation illégale du bois.
• L’intégration de l’éducation environnementale dans les programmes scolaires, de la maternelle à l’université.
• La protection des forêts communautaires et la reconnaissance des droits des peuples autochtones.
  Un Plan de Transformation Durable et Solidaire
  Le Pacte Écologiste ne s’arrête pas aux 20 mesures initiales. Il expose également une vision plus large, axée sur la transformation de l’économie pour une fiscalité écologique solidaire et sociale. Les signataires s’engagent à :
• Évaluer l’impact de toute nouvelle loi sur les 10 % les plus pauvres et sur les objectifs de développement durable.
• Réengager l’État dans le maillage ferroviaire du territoire pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles.
• Accompagner les salariés et les entreprises dans la transition écologique, en reconnaissant l’importance des emplois non-délocalisables créés par les énergies renouvelables.
• Soumettre la politique commerciale et d’investissement du pays aux objectifs climatiques, environnementaux et sociaux.
  Enfin, pour garantir la crédibilité et la pérennité de ces engagements, le pacte inclut une clause de contrôle citoyen. Un mécanisme indépendant de suivi et un rapport annuel d’évaluation écologique seront mis en place pour assurer la transparence et la redevabilité des signataires.
  

Un Appel à la Mobilisation Générale
Le Pacte Écologiste 2025 est plus qu’un document politique, c’est un appel à la mobilisation de toute la nation. Il invite les candidats, les partis politiques, la société civile et les citoyens à s’unir pour un projet commun : bâtir un Cameroun juste, en paix et écologique. La date du 18 septembre 2025 sera le point de départ d’un engagement qui, s’il est respecté, pourrait transformer le destin du pays, offrant à chaque Camerounais le pouvoir de vivre et d’agir dans un environnement sain et prospère.