ENVIRONNEMENT

Urgence climatique: Le plaidoyer d’Eric Ngueguim pour sauver le bassin du Congo à la Cop 30 au Brésil

Written by Annette Olinga

Alors que les nations du monde entier peinent à concrétiser leurs engagements climatiques, une voix forte et claire s’est élevée lors de la COP 30 au Brésil pour rappeler les vérités qui dérangent et proposer une voie salutaire. Celle d’Éric Nguéguim, Président du Parti Écologique du Cameroun (PEC). Porte-drapeau d’une Afrique qui pense, qui agit et qui inspire, il a transformé la tribune onusienne en un puissant relais d’espoir et d’appel à la justice.


L’Afrique qui agit et qui inspire

Invité à ce grand rendez-vous planétaire, Éric Nguéguim n’a pas seulement représenté son parti ou son pays. Il a incarné la conscience climatique d’un continent souvent marginalisé dans les prises de décisions globales, alors même qu’il détient une partie cruciale de la solution. Dans les couloirs et lors des sessions de la conférence, sa parole a résonné avec la force de la conviction, portant un message rare : celui de la transparence, du courage et de la vérité.

Au cœur de son plaidoyer, un joyau écologique mondial : le bassin du Congo, deuxième poumon de la planète après l’Amazonie brésilienne. Alors que la première session de la COP était justement dédiée à la déforestation en Amazonie, Nguéguim a su ramener l’attention de la communauté internationale sur ce trésor biodivers africain, pilier méconnu mais essentiel de l’équilibre climatique global. Il a rappelé que la préservation de ces forêts n’est pas seulement une affaire africaine, mais un impératif planétaire.

Un cri d’alarme et une vision : réformer la finance pour sauver le climat

Le thème de la COP 30, « Le temps presse pour le climat », a trouvé en Éric Nguéguim un écho puissant. Loin des discours convenus, il en a fait un cri du cœur et un appel à l’action radicale. Il a livré une analyse sans concession des blocages qui entravent la transition écologique.

Lors de la seconde session, dédiée aux freins financiers, il a pointé du doigt les influences contraignantes de l’architecture financière mondiale. Selon lui, les mandats des grandes institutions financières internationales sont obsolètes et empêchent la mise en œuvre effective de l’Accord de Paris. Il a fermement plaidé pour une réorientation de ce système, afin de garantir que le réchauffement climatique reste bel et bien en dessous de 1,5°C.

« Le climat n’est pas qu’une affaire de politique. C’est une question de survie, de dignité et de responsabilité collective », a-t-il affirmé, appelant à une transition juste et équitable. Pour lui, cette transition doit être fondée sur la solidarité internationale, permettant aux pays en développement, comme le Cameroun, de mettre en œuvre des solutions locales et durables sans être étranglés par des logiques financières inadaptées.

Un leadership qui transforme le regard sur le Cameroun

Le message d’Éric Nguéguim a transcendé les débats techniques. Par des mots simples mais d’une profondeur rare, il a touché la conscience collective : « Le temps n’est plus à la peur ni aux promesses. Il est venu le moment d’agir, ensemble, avec courage et vérité. Car chaque minute compte, chaque action compte, chaque vie compte. »

Ce discours, empreint de sagesse et d’humanité, a profondément marqué les esprits. Il a démontré que le Cameroun n’est pas un spectateur passif de la scène mondiale, mais un acteur du changement, capable de proposer une vision novatrice.

Désormais, le monde regarde le Cameroun autrement :
non plus seulement à travers le prisme de ses défis, mais comme un symbole de courage écologique, un modèle d’intégrité et un espoir pour la planète.

Grâce à la clarté de sa vision et à la force de ses idées, portées par la voix inspirante d’Éric Nguéguim, le Cameroun prouve que la grandeur d’une nation ne se mesure pas à sa puissance économique, mais à sa capacité à défendre la vie, la justice et la nature. Il montre au monde que la lumière de demain se construira avec « les mains propres d’aujourd’hui ».


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