Louisette Renée Thobi épouse Etame Ndedi, secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confejes) a été recu ce 12 octobre par le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou. Au centre des échanges qui ont meublé cette audience, l’apport de la Confejes dans l’encadrement des jeunes.
L’objectif de cette audience était de voir dans quelle mesure la Confejes peut appuyer le Gouvernement Camerounais dans l’encadrement de la Jeunesse. Le ministre de la jeunesse a mentionné trois chantiers pour lesquels la participation de la Confejes serait la bienvenue. « La révision de la politique Nationale de la Jeunesse ; l’intensification du programme de promotion l’Entrepreneuriat jeune (PPEJ) et la participation citoyenne de la Jeunesse, avec spécifiquement, les conseils municipaux et régionaux jeunes, dont l’accompagnement par la Confejes pourrait faciliter le partage de ces chantiers avec d’autres pays de l’institution et leur permettre d’en bénéficier » a souligné le Minjec.
La Confejes s’est engagée à apporter son appui au gouvernement camerounais dans l’accompagnement des jeunes « “ chaque année on essaiera d’organiser dans une zone rurale du Cameroun des sessions de formation. Il s’agit de former un maximum de coordonnateur Ppej et de former un maximum de jeunes dans ces localités, et on sera plus sensibles dans les groupes formés de femmes » a annoncé Louisette Renée Thobi épouse Etame Ndedi. Concernant le Ppej, “ on va se battre pour augmenter le nombre de projets ” annonce Mme le SG. Une autre annonce réjouissante qui s’inscrit dans le cadre des formations dans les zones rurales.
Pour la représentante de l’institution, il s’agit d’augmenter le nombre de jeunes qui ont des compétences pour encadrer leurs pairs et pour entreprendre, dans les différentes régions du Cameroun. Une révision des curricula de formation est donc essentielle, de même que la politique de la Jeunesse en général, pour être plus adaptée aux besoins actuels de la Jeunesse. Aussi déclare-t-elle concernant la révision de ce document stratégique : “ dans la limite de nos moyens et si nous nous sommes saisis à temps, nous apporterons notre modeste contribution. ”
Elle révèle que l’organisation envisage de mettre sur pied un projet pilote par lequel les projets des jeunes seront totalement financés puis seront suivis jusqu’au remboursement total de ces appuis. Il est envisageable que le Cameroun fasse partie des pays dans lesquels le projet sera testé.
En réponse Monsieur le Ministre indique que cette démarche étant déjà utilisée dans la mise en œuvre des projets logés au MINJEC, cette initiative est la bienvenue.
Le conseiller technique en charge de la Jeunesse indique sa satisfaction à l’écoute de ce qui est mis en place pour la Jeunesse au Cameroun. Au Minjec, il dit : “ Vous avez le ministère le plus compliqué. Dans certains ministères, le résultat peut être palpable, mais concernant la Jeunesse, si vous employez 100 jeunes aujourd’hui, demain vous en aurez 200 qui se plaindront de ne pas en avoir ”.
C’est donc d’après lui, un défi majeur auquel le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique fait face et c’est pour lui un plaisir d’entendre parler des projets tels que les CMJ/CRJ qui permettent aux jeunes eux-mêmes de se prendre en main, et de mieux participer au développement de leur pays et le Youth Connekt qui permet l’interconnexion des jeunes.
La rencontre qui a permis de faire une revue des actions que le Gouvernement mène, s’est achevée par la remise des présents.
