Le coup d’envoi de la 17e édition de la campagne mondiale dénommée 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles a été donnée ce 27 Novembre à Yaoundé par la ministre de la promotion de la femme et de la famille Marie Thérèse Abena Ondoa, en présences de plusieurs agences du système des Nations Unies, des Associations qui luttent pour la protection des droits des femmes et des victimes venues témoigner ce qu’elles ont véçu dans le cadre des VBG.
Toutes se sont mobilisées et engagées à l’occasion du lancement de cette campagne mondiale qui vise à protéger les droits des femmes et des filles. Cette année, cette campagne se tient sous le thème, ” Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles “. Un thème assez interpellateur face à une situation mondiale qui ne cesse de prendre de l’ampleur, malgré les efforts des différentes parties prenantes.
Elle est persistante, très répandue – et ne cesse de s’aggraver. Du harcèlement sexuel au féminicide, en passant par les mauvais traitements, cette violence prend de nombreuses formes fait savoir le Secrétaire Général des Nations Unies pour montrer la gravité de ce phénomène. Au Cameroun par exemple, on dénombre 56 cas de féminicide déclarés pour ce qui est de l’année en cours. Marie Thérèse Abena Ondoa déclare qu’il ya beaucoup de choses à entreprendre dans ce sens ” Ici nous parlons d’investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles, et le thème de la Csw c’est la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles en s’attaquant à la pauvreté, en renforçant les financements et les institutions dans une perspective d’échanges“.
La campagne de 16 jours d’activisme est axée autour de l’intensification des actions pour prévenir la violence de même qu’on renforce les plaidoyers en faveur de la protection des droits des femmes et des filles. De façon spécifique, il sera question de la sensibilisation à tous les niveaux, sur la non violence, l’égalité des sexes et le respect de l’autre, le renforcement des capacités des intervenants, la promotion de l’autonomisation économique des femmes et la promotion de la masculinité positive pour engager les hommes et les garçons dans cette lutte.
De part le thème choisi cette année, les uns et les autres s’engagent à :
Appuyer des lois et des politiques globales qui renforcent la protection des droits des femmes dans tous les domaines ;
Renforcer les investissements dans la prévention et le soutien aux organisations de défense des droits des femmes ;
Écouter les survivantes et mettre fin à l’impunité des auteurs de violences, où qu’ils se trouvent ;
Soutenir les militantes et mettre en avant le rôle clé des femmes à tous les stades de la prise de décision.