SOCIETE

Conflit Intercommunautaire dans le Logone et Chari : MOUNOUNA FOUTSOU interpelle ses frères Arabes, Mousgoums et Massas

Written by Annette Olinga

En tant que fils de l’une de ces communautés et au vue de l’impact dont fait montre le ministre de la jeunesse à l’extrême-nord, le  digne fils du Logone et Chari, a adressé un post via sa page Facebook pour  interpeller ses frères sur la gravité de cette situation qui met en péril l’avenir de la jeunesse.

Dans cette correspondance, MOUNOUNA FOUTSOU adresse ses condoléances aux les familles des victimes du conflit qui défraie les chroniques ces derniers jours. Aux blessés, il a souhaité  un prompt rétablissement. En sa qualité de fils de cette communauté, d’éducateur de la jeunesse et de promoteur du civisme, le minjec a reconnu le lien fraternel de tous les fils et filles du logone et chari. Ce qui doit dominer sur tous type de conflits. « D’ailleurs, dans le cas du logone et chari, mousgoums, massas, kotokos… tous ne parlent-ils pas la langue Arabe? N’est-ce pas une marque d’identité culturelle commune à ces peuples ? Combien de siècles de vie commune ? Nous sommes appelés à continuer à partager nos espaces de vie commune, Dieu en a décidé ainsi ! ».

Le conflit s’étant déjà produit, MOUNOUNA FOUTSOU préconise comme solution à ce problème, l’amour du prochain, une valeur ancestrale qui unie tous ces peuples. « Il me souvient bien que chez l’homme Massa, tout étranger rencontré sur son chemin est appelé BANANNA (mon ami), terme devenu un nom de baptême des Massa et mêmes de toutes les communautés voisines, signe d’amitié et de vivre ensemble amical. C’est dans ce climat d’amitié, de fraternité que nous vivions tous durant ces siècles de vie commune. Évidemment, les écueils entre frères n’ont pas manqué mais toujours résolus en famille, sur le principe bien connu de: « qui blesse son frère soigne ses blessures » et la communauté organise le « repas de la réconciliation et de la communion fraternelle » ».

« J’invite vivement toutes les parties prenantes à suivre cette démarche, désormais préconisée par le Gouvernement incarné par Monsieur le Gouverneur de la Région de L’Extrême-Nord, en séjour dans le logone et Chari en ce moment à cet effet. Je n’ai malheureusement pas pu être physiquement présent à ses côtés suite à son invitation mais je suis de tout cœur avec la forte délégation qui l’accompagne et fais miennes les résolutions qui en découleront.

En effet, respectons et ayons confiance en nos institutions républicaines, c’est une question de citoyenneté, de civisme et de patriotisme! » Indique le Minjec.

Il a en effet lancé un cri du cœur en direction de tous les acteurs pour un retour à la paix. « Elle n’a pas de prix. Sans la paix, il y a rien de possible. La paix est à nos communautés, à notre pays, ce que la santé est à notre organisme. Soyons tous mendiants de la paix comme nous l’a toujours recommandé le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. PAUL BIYA, qui est d’ailleurs toujours à notre écoute, ne l’oublions pas. Exprimons-lui nos préoccupations éventuelles, plutôt que de vouloir les résoudre par la violence fratricide, meurtrière et destructrice pour tous ».

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Annette Olinga

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