ECONOMIE

Autofinancement des filières de croissance: Le CRFC veut réduire les importations des produits dérivés 

Written by Annette Olinga

Le Centre de réseaux des filières de croissance (CRFC) a organisé un atelier les 22 et 23 Juin à Yaoundé. Les travaux qui étaient placés sous la présidence du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, chargé de la Planification, Paul Tasong, ont permis à l’ensemble des participants venus des 10 régions du pays, d’examiner le problème sur le thème: « Le CRFC, un instrument opérationnel pour la matérialisation de la politique d’import-substitution, le développement et l’autofinancement des filières de croissance de référence ».

Le plaidoyer du CRFC s’appuie sur

La création et la maîtrise des marchés ;

La maîtrise et la valorisation de la matière première locale destinée à la transformation industrielle dans un système productif orienté dans l’import-substitution;

La maitrise des itinéraires techniques des
applications industrielles retenues.

Les filières concernées par ces importations sont, l’aquaculture, le bois, le cacao, le café, le coton, le manioc, le palmier à huile, l’oignon et la tomate. IL’institution entrevoit réduire pour la période 2022-2029, la facture des importations des sous-produits et produits dérivés de ces filières de croissance de l’ordre de 50%.

Le ministre Délégué auprès du Minepat a rassurer ces producteurs que le gouvernement va mettre les moyens en place pour les accompagner. Pour cela, il leur a demandé de se mettre ensemble pour couvrir la totalité de la chaîne de valeurs, afin que les problèmes puissent être identifiés rapidement et des solutions précises trouvées.

Après deux jours de travaux, les participants ont conclu à l’unanimité qu’il faut,

Faciliter l’accès de nos produits et sous-produits dérivés issus de la transformation des matières premières des filières aux marchés local et international;

-Envisager la possibilité de création d’une filière numérique;

-Faciliter la création des grands bassins de production dans les bassins naturels sur toute l’étendue du territoire camerounais ;

-Améliorer l’accès à l’énergie;

-Faciliter l’accès aux terres et leur sécurisation;

-Assurer la maitrise de la mécanisation;

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