Le Préfet de l’Océan Nouhou Bello vient de restaurer l’autorité de l’État sur la Base-Vie laissée par CGCOG, l’entreprise qui a construit le tronçon routier Grand-Zambi – Kribi ; une Base-Vie qui faisait déjà l’objet d’une tentative de détournement de ce bien de l’État par le Chef de Village de Bouyiè Majesté Thomas Mouri Ngouo à Kribi2, qui veut faire main basse sur cette Base-Vie CGCOG, où l’État a déjà affecté les services publics. Toute la vérité sur une affaire où un auxiliaire de l’administration veut défier l’État du Cameroun.
Dès la fin des travaux de construction de la route bitumée Kribi – Grand Zambi par Bipindi, la Mission de contrôle, en respect au contrat signé avec l’État du Cameroun, va restituer les clés de la Base-Vie à son Partenaire l’État, par le biais du Ministère des Travaux Publics à sa représentation départementale de l’Océan à Kribi. l’État du Cameroun, usant de son bien, va y affecter ses services parmi lesquels le Commissariat de Sécurité Publique de Kribi 2ème, le Poste de Commandement de la Cellule départementale des Anciens Combattants et Victimes de guerre, la Délégation Départementale du Ministère de la Décentralisation et du Développement Local, et la Délégation d’Arrondissement de l’Éducation de Base.
Pendant que l’État prend encore toutes les dispositions pour assurer le confort de ces services publics en termes d’alimentation en énergie électrique et en eau potable, un Chef de Village voisin vient y installer des locataires. Ce Chef de Village, riche homme d’affaires et très habile spéculateur foncier à Kribi déclare en être le propriétaire. Il dit avoir eu un accord verbal avec l’entreprise CGCOG pour lui céder cet espace, et qu’il jouirait à la fin de tous les investissements qui s’y trouvent.
Le Chef de villa Bouyiè puisqu’il s’agit de lui, va changer les serrures et cadenas des bâtiments pour y installer ses locataires.
Informée du coup de force, l’Autorité Administrative, agissant sous la compétence du Sous-préfet de Kribi 2ème Suzanne Bitanga Bebga, va requérir la force publique pour aller déguerpir les occupants de ces édifices publics. Les résistants seront interpellés et entendus dans les services de sécurité.
Dès leur libération, et comme si de rien n’était, ces locataires vont encore prendre possession des lieux. Ils agissent sur ordre du puissant chef de village Thomas Mouri, qui se trouve visiblement en posture de défiance de l’autorité de l’État.
C’est alors que le Préfet Nouhou Bello va frapper le poing sur la table. Il requiert en vrai les forces de maintien de l’ordre pour interpeller ces récidivistes pour “trouble à l’ordre du public”. Mais au terme d’une série de réunions où des autorités traditionnelles, communales et politiques vont plaider pour eux, le Préfet Nouhou Bello, en bon père de famille, ordonne leur relaxe pure et simple. Le Préfet va cependant mettre en place des mesures pour sécuriser ce bien de l’État qu’un tiers tente de détourner par ruse.
Non content du complot rapinien éventré, le Chef de Village de Bouyiè va arroser la République et les Réseaux Sociaux de récits épistolaires, utilisant la technique de victimisation pour qu’on s’appitoie sur lui et lui ouvrir le boulevard de son hold-up. Il va réunir les médias, payer à coups de millions la presse à gages où il ne manque pas de professer de l’outrage au Représentant Personnel du Président de la République Chef de l’État Son Excellence Paul BIYA dans l’Océan. Et pourtant, les faits sont si parlants, qui dévoilent véritablement la rapine de ce Chef dont l’État protège par ailleurs la grande fortune.
VÉRITÉS IRRÉFUTABLES
Pour éclairer l’opinion sur cette affaire qui empoisonne la vie dans la cité balnéaire de l’Océan, il faut remonter au contrat liant l’État du Cameroun à l’entreprise CGCOG. L’Etat du Cameroun entre autres, devait trouver un espace du Domaine National ou du Domaine Privé de l’État pour que l’entreprise CGCOG installe sa Base de vie. En 2018, l’ancien Préfet Antoine Bisaga va alors créer une Commission de recherche et d’attribution du Site. Le Procès verbal dressé par cette Commission Antoine Bisaga désigne un site du Domaine National d’une superficie de 1ha 50a 13ca. Il est écrit noir sur blanc dans ce Procès verbal que : “Aucune opposition n’a été relevée”, qu’il n’y a “aucune mise en valeur” et que cet espace du Domaine National “doit être incorporé dans le Domaine Privé de l’État”.
Une Lettre Officielle d’attribution du Site à la société CGCOG est signée du Préfet Bisaga le 12 mars 2018.
Après la réception définitive de la route Kribi – Grand Zambi, le Ministre des Travaux Publics Emmanuel Nganou Djoumessi, par correspondance datée du 02 décembre 2021, et adressée à Monsieur le Préfet de l’Océan, informe le Préfet de la “Rétrocession de la Base de vie de la Mission de Contrôle à l’État du Cameroun. Le Ministre donne des directives claires au Préfet qui le représente aussi personnellement ; entre autres, la “Sécurisation de ce site appartenant à l’État et constitué d’un bloc de 6 bureaux, d’un bloc laboratoire de 2 bureaux, de 5 appartements de deux chambres chacun et d’un appartement de 5 chambres en vue d’une exploitation par les services publics de l’État“.
En réponse à ces hautes instructions, le Préfet Nouhou Bello déjà, va proposer et obtenir le 17 octobre 2022, la répartition des services publics dans cet espace dont les particuliers veulent s’arroger aujourd’hui sans aucune base juridique ni administrative. Ils sont plutôt mûs par un appétit glouton de l’or foncière qui se dégage de cet espace.
Le Procès Verbal de Rétrocession est pourtant sans tâches ni un quelconque flou. Il s’agit de la “Rétrocession à l’État du Cameroun” et non à une tierce personne.
INTOLÉRABLE !!!
Le récit chronologique des faits et des actes administratifs posés donne la preuve par 9 que ce site situé à Bilolo et non à Bouyiè le village du Chef Mouri, est un bien de l’État que des tiers tentent d’extorquer par ruse.
D’ailleurs, ils sont tous en vie tous les grands commis de l’État qui ont donné vie à cette Base de vie : Tous les membres du Gouvernement qui ont conclu ces accords et qui ont suivi tout le processus sous la supervision du Premier Ministre Chef du Gouvernement Chief Doctor Joseph DION NGUTÉ sont là. Il y a le Ministre des Travaux Publics Emmanuel Nganou Djoumessi en poste, le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières Henri Éyébé Ayissi en poste, le Ministre Louis Paul Motazé et le Ministre Alamine Ousmane Mey en poste, le Ministre Délégué à la Présidence Chargé des Marchés Publics Talba Malla en poste, le Gouverneur du Sud Félix Nguélé Nguélé en poste. Le Préfet Antoine Bisaga, homme incorruptible devant l’Éternel est bien vivant, de même que Gilles Christian Sadi le Préfet de Guider alors Sous-préfet de Kribi2 est là. Leurs actes posés sont indélébiles et traçables.
Que des tiers se lèvent ainsi et défient la République et tout un État est intolérable. Qu’on traîne dans les Médias et les réseaux sociaux l’honorabilité d’un homme d’honneur et grand serviteur de l’État et de Allah le Très Haut, fidèle des fidèles du Président Paul BIYA, ça relève de l’intolérable ! Pas le “sissia” qu’a fait le Préfet, il est à penser que la Justice doit sévir contre ces attitudes de défiance à toute une République.
Jeanne Esther Mendo