SOCIETE

Promotion de la femme : Deux infrastructures retrocédées à l’Etat

Written by Annette Olinga

La ministre de la promotion de la femme et de loa famille le Pr. Marie Thérèse Abena Ondoa a procédé le 21 octobre dernier à yaoundé, à la rétrocession du centre de promotion de la femme et de la famille de Kolofata et du marché Genre sensible de Kerawa.   L’initiative est d’ONU FEMMES avec l’appui financier de l’Ambassade du Japon au Cameroun.

Pour la Représentante d’ONUFEMMES, Arlette Mvondo « ce sont des espaces communautaires sécurisés et qui vont permettre de renforcer le pouvoir économique et l’autonomisation des femmes ». L’un propose des formations aux femmes et filles et servira également de centre d’accueil, et, l’autre est un espace sécurisé qui va permettre aux femmees d’exercer leurs activités génératrices de revenus. Il s’agit bel et bien du centre de promotion de la femme et de la famille de kolofata et du marché genre sensible de Kerawa.

Le Centre de Promotion de la Femme et de la Famille de Kolofata, aura pour objectif de fournir des compétences aux jeunes filles et aux femmes en vue de leur autonomisation. Le Marché Genre Sensible de Kerawa, est une infrastructure qui prend en compte les besoins spécifiques de la femme et de la jeune fille notamment : accessibilité facile à l’eau et à l’électricité, Blocs de Latrines genrées . « Ces importantes réalisations auront à n’en point douter un impact considérable sur les préoccupations de nos cibles dans le département du Mayo-Sava. Grace à ces infrastructures, les femmes pourront d’une part, bénéficier des formations dans divers domaines de leur choix et d’autre part, écouler leurs produits dans des meilleures conditions » a déclaré Marie-Thérèse Abena Ondoa, Ministre de la promotion de la femme et de la famille(Minproff).

Occasion pour la Minproff d’interpeller le maire de la commune de Kolofata, Boukar SATOMI sur son rôle indéniable, dans la matérialisation des compétences transférées par le ministère de la promotion de la femme et de la famille aux collectivités territoriales décentralisées. « Monsieur le maire la sécurisation des infrastructures et des équipements est une urgence. C’est à ce titre que je vous prie de recruter des gardiens de jour et de nuit pour éviter le vol, le vandalisme ».

Il faut rappeler que depuis plusieurs années, les populations de cette partie du pays ont été victimes des atrocités de la secte Boko Haram.

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