L’Etat du Cameroun tient au respect du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) par les employeurs. Ce point parmi plusieurs autres ont constitué l’ensemble des conclusions des débats entre le ministre du Travail et de la Sécurité sociale (#Mintss) et des membres de syndicat. C’était au cours des 36ème et 37ème sessions du Comité de Concertation et de Suivi du dialogue social ce 26 septembre 2023 au siège du ministère du Travail et de la Sécurité sociale.
Face à près de 40 membres du mouvement syndicaliste, Grégoire Owona a mené trois heures d’échanges sur la situation des retraités au Cameroun et surtout de celle des travailleurs du secteur informel, en plus de la question du Smig validée en mars 2023 par le Premier ministre. « La participation a été très active. Tout le monde a pu s’exprimer. Cela participe à la consolidation du syndicalisme au Cameroun», commente le Mintss.
Selon les présidents et membres de syndicats, les débats ont débouché sur des conclusions profitables aux travailleurs . Mais, les syndicalistes demandent l’application de ces résolutions «Ce comité ne doit plus être seulement consultatif, il doit devenir un comité qui prend des décisions. Les problèmes des masses laborieuses nécessitent des prises de décisions immédiates », déclare Pierre Ntamack, président de la Confédération générale des Syndicats de Transport du Cameroun (Cgstc)
Le suivi des résolutions prises lors des derniers comités a été mené. Les élections des délégués du personnel ont été planifiés. L’application de ces dispositions doit donc être actée.
