Le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a dirigé une réunion cruciale le 23 mai 2024 pour évaluer l’état d’avancement des travaux sur les routes Kumba-Ekondo Titi et Bangem-Nguti, deux projets d’infrastructure majeurs dans le Sud-ouest du Cameroun. La rencontre a rassemblé des experts techniques, le Coordonnateur Général du projet, et les points focaux du ministère, offrant une plateforme pour discuter des progrès, des obstacles rencontrés et des stratégies d’adaptation nécessaires.
Les travaux sur la route Kumba-Ekondo Titi, longue de 60 km, avancent à grands pas avec plusieurs étapes clés déjà franchies. Jusqu’à présent, l’itinéraire a été ouvert sur une largeur de 18 mètres, avec remplacement des matériaux inadéquats par des moellons et du ballast dans les zones marécageuses. La couche de base a été réalisée sur 3,5 km, et la couche de fondation sur 7 km, tandis que l’aménagement de la plateforme s’étend sur 10 km. Des caniveaux bétonnés et des bordures ont également été construits, et les installations pour la production de béton et d’enrobés sont opérationnelles. Les efforts se concentrent actuellement sur la production d’agrégats, la pose de caniveaux, et la poursuite des travaux de fondation.
Cependant, le projet fait face à des défis, notamment la forte pluviométrie qui ralentit les travaux et des préoccupations sécuritaires dans la région. Le Ministre a souligné l’importance de maintenir la circulation pour assurer la mobilité des populations et a appelé à une coordination efficace entre tous les acteurs impliqués.
Concernant le tronçon Bangem-Nguti, d’une longueur de 53 km, les travaux se concentrent actuellement sur les études topographiques et géotechniques. Le Ministre a encouragé la collaboration avec les communautés locales pour l’ouverture mécanique de la route, et a exhorté tous les participants à intensifier leurs efforts pour réaliser les objectifs fixés.
Ces projets reflètent l’engagement continu du gouvernement à améliorer l’infrastructure routière du pays, facilitant ainsi le développement économique et l’intégration régionale.