ECONOMIE

La SCB Cameroun s’engage dans le transfert de ressources à la Caisse des Dépôts et Consignations

Written by Annette Olinga

La Société Commerciale de Banque du Cameroun (SCB Cameroun) a procédé à la signature des procès-verbaux officialisant le transfert de ressources à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDEC). Ce transfert, d’un montant significatif de 4 milliards 300 millions, marque une étape cruciale dans l’opérationalisation de la CDEC, conformément au décret du Premier Ministre daté du 1er décembre 2023.

La cérémonie, qui s’est déroulée ce vendredi 07 Juin à Yaoundé, a vu la présence notable de Richard Evina Obam, Directeur Général de la CDEC. Après avoir intégré les ressources du Crédit Foncier du Cameroun et de la Banque des États de l’Afrique Centrale, la CDEC accueille maintenant celles de la SCB Cameroun, notamment les comptes inactifs longtemps restés dans les livres de la banque.

Le Directeur Général de la SCB Cameroun a été félicité pour cet “acte républicain”, et un appel a été lancé aux autres établissements de crédit pour suivre cet exemple. Bien que certains aient déjà effectué le transfert, d’autres résistent encore, tentant de contourner la loi. Richard Evina Obam a souligné l’importance de l’approche concertée et du dialogue pour assurer la conformité, tout en rappelant que des sanctions sont prévues pour les contrevenants.

Ce processus de transfert des fonds à la CDEC est le fruit d’un travail de longue haleine, nécessitant l’élaboration de textes d’application de la loi du 14 avril 2008 et de séances de travail avec les acteurs clés du secteur, tels que les banques, les assurances et les notaires. Ces efforts conjoints ont permis de lever les ambiguïtés techniques et juridiques, menant à cette signature significative.

La CDEC continue de travailler avec les établissements de crédit pour faciliter le transfert des ressources restantes, dans l’espoir que tous respecteront leur obligation légale et contribueront à la solidité financière et à la transparence du système bancaire camerounais.

About the author

Annette Olinga

Leave a Comment