La FAO, en collaboration avec l’UNFPA et l’ACF, a lancé ce 19 Septembre à Maroua, un nouveau projet d’action anticipative pour lutter contre les effets des événements météorologiques extrêmes dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Ce projet, financé par la DG ECHO à hauteur de 3 290 161$, vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations les plus vulnérables.
“La FAO a toujours bénéficié d’une attention toute particulière des autorités camerounaises”, a déclaré le représentant de la FAO Cameroun. “Nous sommes fiers de collaborer avec le gouvernement pour accompagner l’effort national de développement et d’anticiper les crises climatiques.”
Le projet permettra de mettre en place des plans de contingence multirisque dans douze communes de l’Extrême-Nord, en prévision des inondations et des sécheresses.
“L’action anticipative est une approche innovante qui permet de travailler en synergie avec différents acteurs pour prévenir et atténuer l’impact des événements météorologiques extrêmes“, ajoute le représentant de la FAO. “Ce projet permettra de renforcer la résilience des communautés et d’améliorer leur accès à la nourriture et aux soins de santé.”
Le projet travaillera également avec le gouvernement pour l’institutionnalisation du mécanisme d’action anticipative et la pérennisation de la production d’information et des systèmes d’alerte précoce.
“L’intégration des aspects de protection et de la violence basée sur le genre est au cœur de notre stratégie. Nous sommes déterminés à répondre aux besoins spécifiques des populations les plus vulnérables.”
Ce projet ambitieux, d’une durée de 24 mois, est un exemple concret de la collaboration entre les Nations Unies et le gouvernement camerounais pour faire face aux défis du changement climatique et garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
## Cameroun : Un nouveau projet pour lutter contre les crises humanitaires dans l’Extrême-Nord
Lancé ce 19 Septembre à Marouane, le projet Intitulé “Réduire les besoins humanitaires dans l’Extrême-Nord du Cameroun en renforçant la préparation des acteurs multi-niveaux face aux chocs climatiques”, vise à améliorer la résilience des communautés et à réduire les impacts des crises alimentaires et nutritionnelles.
Un contexte difficile pour l’Extrême-Nord
L’Extrême-Nord du Cameroun est l’une des régions les plus vulnérables du pays, confrontée à une combinaison de défis : pauvreté, insécurité alimentaire, accès limité aux services de base et vulnérabilité aux chocs climatiques comme les inondations, les sécheresses et les conflits.
Une approche multi-sectorielle
Le projet, financé par la Direction Générale de la Protection Civile Européenne et des Opérations d’Aide Humanitaire (DG ECHO), est mis en œuvre par la FAO, l’UNFPA et Action Contre La Faim (ACF) en étroite collaboration avec le gouvernement camerounais.
L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs locaux et nationaux à anticiper et à se préparer aux crises, en mettant en place des systèmes d’alerte précoce et en priorisant les communautés les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées.
Des actions concrètes pour une meilleure résilience
Le projet s’articule autour de plusieurs axes :
• Analyse et évaluation des risques: Des études seront menées pour mieux comprendre les risques liés aux chocs climatiques et aux conflits, et pour élaborer des stratégies de prévention et d’atténuation.
• Renforcement des capacités: Les communautés locales, les autorités locales et les services étatiques seront formées à la gestion des risques et à la mise en place de systèmes d’alerte précoce.
• Approche intégrée: Le projet intègre une dimension sensible aux conflits, au climat et à la protection, pour une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des groupes vulnérables.
Un espoir pour l’Extrême-Nord
Ce nouveau projet représente un espoir important pour l’Extrême-Nord du Cameroun. En renforçant la résilience des communautés et en améliorant la coordination entre les acteurs locaux et nationaux, il contribuera à réduire les besoins humanitaires et à améliorer les conditions de vie des populations.