SOCIETE

Autoroute Yaoundé-Douala : Les Spécifications Techniques pour une Connexion Stratégique

Written by Annette Olinga

L’autoroute Yaoundé-Douala est destinée à relier avec efficacité et modernité les deux pôles majeurs du Cameroun. Avec une longueur totale de 141.1 km, allant de Bibodi à Douala et comprenant 34.5 km de bretelles de raccordement au réseau routier existant, cette infrastructure promet d’améliorer significativement les échanges et la connectivité nationale.

Conformément aux normes techniques en vigueur au Cameroun, l’autoroute sera aménagée en 2×3 voies, offrant une vitesse de référence de 90 km/h. La plate-forme de l’infrastructure s’étend sur une largeur de 33.5m, avec des voies de roulement de 3.75m. En vue d’assurer une circulation fluide, la chaussée sera construite en 2×3 voies, avec une réserve de deux voies au terre-plein central. Les ponts et ouvrages hydrauliques seront également conçus pour résister aux évènements extrêmes, tels que les crues centennales.

La réalisation de cette phase majeure sera sous la responsabilité de la CHINA FIRST HIGHWAY ENGINEERING CO., LTD (CFHEC), qui s’engage également dans le financement partiel du projet. Les travaux se dérouleront sur une période de trente-six mois, répartis entre huit mois de conception et vingt-huit mois d’exécution, sous réserve de prolongation par le Maître d’Ouvrage.

Le parachèvement de la phase 2 viendra consolider la connexion entre Yaoundé et Douala, formant une autoroute d’une longueur totale de 201.5 km, parallèle à la Nationale 3. Outre la facilitation du corridor Douala-Ndjamena, ce projet d’envergure vise à dynamiser l’économie nationale, renforcer le réseau autoroutier et favoriser les échanges socio-économiques entre les deux grandes villes du pays.

En valorisant la circulation rapide et sûre, l’autoroute Yaoundé-Douala phase 2 démontre l’engagement du Cameroun vers une modernité infrastructurelle bénéfique pour le développement régional et national. Cette avancée majeure promet non seulement de rapprocher les citizens, mais également d’élever la qualité de vie des communautés impactées par ce projet d’envergure.

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