SOCIETE

Hervé Nicole Minko, « Je ne suis ni en fuite, ni recherché par quelques services de sécurité que ce soit » 

Written by Julien EFILA

Outré par ce qui se dit sur lui depuis quelques jours dans les réseaux sociaux, le président de Terre Fertile de Meyomessi, Hervé Nicole Minko, malgré sa convalescence, dénonce ce qu’il qualifie infeste cabale contre sa personne.

Monsieur Minko, bonjour. Selon des informations en circulation dans les réseaux vous êtes en fuite et recherché par les services de sécurité du Cameroun. Que répondez-vous à ces informations ?

Bonjour très cher. Pour ces qui concerne les informations en circulation dans les réseaux sociaux faisant état de ma fuite et que je suis recherché. Je ne sais pas ce qu’ils considèrent comme en fuite. Quand quelqu’un est fuite, il l’est parce qu’étant poursuivi. A ma connaissance, je n’ai jamais été convoqué par qui que ce soit. Je n’ai non plus un avis de recherche à ma connaissance. J’ai pris mon vol à l’aéroport naturellement parce qu’étant malade, je me suis fait évacuer afin de suivre des soins appropriés. Je ne sais donc pas ce que des gens appellent être en fuite. Je me demande aussi, les services de sécurité qui me recherchaient sont lesquels ? Je pense que lorsque quelqu’un a commis un délit quelque part, il est convoqué et s’il ne se présente pas, il y a toujours des textes qui encadrent la procédure qui doit être enclenchée à son encontre. Je balaye donc ces affabulations du revers de la main. Ça ne me dit absolument rien. Je ne sais pas de quoi il est question.

Qu’elle est votre version des faits sur les accusations mentionnées dans les mêmes textes en circulations qui vous accusent d’extorsion d’argent et autre escroquerie ?

Pour ce qui concerne ma version des faits sur les accusations mentionnées dans les mêmes textes en circulations qui m’accusent d’extorsion d’argent, d’escroquerie et autre. Je suis un homme d’affaires au-delà d’être un acteur de la société civile, notamment en ma qualité de président national de l’Association Terre Fertile de Meyomessi. Je fais des prestations de services dans différentes structures. Dans cette logique, j’ai obtenu des marchés publics auprès de la Direction générale du Budget du ministère des Finances qui m’a donné sensiblement sept bons de commande. N’ayant pas assez de moyens pour financer ces sept bons de commandes, parce que, au regard de la conjoncture, réunir plus de deux millions m’était difficile. Un de mes cadets m’approché et m’a mis en contact avec un autre homme d’affaires au nom de Naoussi Jean Paul qui m’a prêté de l’arent pour enregistrer mes bons de commande. L’enregistrement de ces bons a été fait à Afriland Frist Bank. Et après, j’ai demandé des préfinancements auprès d’Afriland First Bank pour les sept marchés. Tout le monde a la possibilité d’aller à Afriland First Bank et vérifier ce que je dis par rapport aux montants que je déclare. Et je confirme que c’est Afriland First Bank qui a préfinancé mes marchés pour que je puisse les livrer naturellement. Alors on m’accuse d’extorquer de l’arent, si quelqu’un me prête de l’arent pour enregistrer les marchés qui ont coûté sensiblement deux millions cent mille francs, ça devient vingt millions ? Que la personne apporte donc la preuve de la décharge des vingt millions. Je ne voie pas comment quelqu’un, homme d’affaires de son état, peut me donner, homme d’affaires de mon état aussi, vingt millions sans décharge, sans un document, sans un contrat. Donc, je ne me retrouve pas dans ce que vous appelez escroquerie et tout ça. Je sais que je dois de l’arent à monsieur Naoussi sensiblement deux millions et demi à trois millions qui m’ont servi pour enregistrer mes marchés. Et qu’au payement de mes différents marchés, je vais restituer son argent. Et peut-être que je pourrais lui ajouter quelque chose en plus. Donc pour le reste, je ne sais pas ce que les gens appellent escroquerie et extorsion d’argent. D’ailleurs, il me l’a envoyé par Orange Money. Ça peut se vérifier à Orange pour savoir comment cela a été envoyé.     

Dis-nous maintenant, quelle votre actuel état de santé et à quand votre retour au Cameroun ?

Je me remets peu à peu. Dès que j’ai été évacué depuis le 15 mai 2022, je suis arrivé en France à Limoges, j’ai directement été interné au CHU. Je suis sorti de l’hospitalisation dimanche dernier mais je continue de suivre le traitement. Actuellement, je suis ma convalescence normalement en attendant rencontrer la diététicienne qui devra me faire un protocole alimentaire parce qu’on m’a diagnostiqué un diabète de type 2. Donc, dès que je serais totalement guéri, je prendrais naturellement mon vol et je retournerais au Cameroun. Je ne sais pas pourquoi je vais fuir mon pays. Pour quelle raison ? Alors que j’ai des engagements. J’ai toute une structure qu’on appelle Terre Fertile de Meyomessi qui est active, sur le terrain et dans laquelle je suis entouré par de grandes personnes qui croient en ce que je fais et entreprends.  

Pour terminer, quel est le message que vous adressez à amis et multiples connaissances qui ont été heurtés par la propagation de ce qui est désormais considéré comme des affabulations ?

Le message que j’adresse directement à mes amis et multiples connaissances qui ont été heurtés par la propagation de ce qui est désormais considéré comme des affabulations, c’est juste un message de pardon. Je suis désolé pour tout ce qui est arrivé. Ils doivent comprendre qu’on ne jette pas des pierres sur un arbre qui ne porte pas des fruits. Ils sont entourés par un jeune frère qui est très dynamique qui est travailleur. Nous avons compris que nos frères surtout du Sud n’aiment pas voir une     pépite qui essaye de s’élever. Je présente toutes mes excuses à tous mes frères qui ont été heurtés. Principalement ceux dont les noms ont été cités dans cette cabale. Je commence par le ministre Louis Paul Motaze à qui je présente mes sincères excuses. Mon oncle, le directeur général de la Crtv, Monsieur Charles Ndongo à qui je présente aussi mes sincères excuses. Je demanderais également pardon à Madame le Professeur Justine Ndiffo, cette grande dame qui n’est là que pour encourager et accompagner les génies, qui se trouve heurtée du fait des petits aigreurs de chez nous. Je demanderais également pardon à monsieur le Directeur général du Budget avec qui j’entretiens de très bons rapports et, à mon humble avis se fait manipuler par son entourage et je profite de cette même occasion pour attirer son attention de bien regarde autour de lui. Il y a un adage qui dit chez nous qui stipule que ce tue l’antilope est attaché sur sa patte. Et le jour où il m’accordera encore cinq minutes, je lui dirais beaucoup de choses et il comprendra. Je vous remercie.      

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Julien EFILA

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