La version améliorée du document de stratégie de lutte contre la criminalité faunique a été présentée vendredi dernier à Yaoundé au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des forêts et de la faune Jules Doret Ndongo.
A la suite des travaux de douala qui ont permis de valider la stratégie, quelques recommandations avaient été formulées pour améliorer la mise en œuvre de la stratégie. Et parmi celles-ci, se trouvaient la gestion des ressources humaines impliquées dans les actions de lutte anti braconnage et la nécessité d’une évaluation financière du coût de mise en œuvre des brigades concernées au niveau de chaque aire protégée. La version améliorée de la stratégie dont le processus de révision entamé en 2018, prend ainsi en compte la complexité du phénomène de braconnage, des acteurs impliqués, le changement du matériel de braconnage, les espèces ciblées, la destination des produits braconniers, la fréquence des activités de braconnage entre autres.
Le phénomène de braconnage qui ne cesse de prendre de l’ampleur au Cameroun et partout dans le monde doit impérativement être maitrisé selon le Minfof « si les mesures urgentes ne sont pas prises, nous courrons le risque d’aboutir à l’extinction de certaines espèces animales pour lesquelles tout est mis en œuvre pour que ces espèces soient préservées. Cela a un impact aussi bien au niveau de l’économie de notre pays que de l’éducation de nos enfants. Maintenant que la stratégie est disponible, sont urgentes, son appropriation, sa plus large diffusion et surtout la mise en place de ce comité nationale qui va intégrer les administrations sectorielles et la société civile» a-t-il fait savoir.
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