SOCIETE

Deux présumées homosexuelles subissent la colère des riverains à Bonamoussadi

Written by LA REDACTION

Dans la matinée du 08 mai 2023, les populations du quartier Bonamoussadi ont assisté à une scène rocambolesque, avec pour cause deux femmes surprises en train de s’embrasser et de se livrer à des attouchements dans un snack réputé de ce quartier où réside une grande classe moyenne.
Depuis quelques temps, le phénomène de l’homosexualité prend de l’ampleur et tend à se vulgariser dans la société camerounaise bien que sévèrement réprimé par la loi pénale.

Le regard social péjoratif jeté sur celles et ceux adeptes de ces pratiques contribue le plus souvent à les exposer à la vindicte populaire. Cela ne semble pas pour autant freiner ce fléau qu’on croyait uniquement retrouver dans des métropoles étrangères. Aujourd’hui on est réellement surpris de constater de nombreux cas dans nos villes, et en zone rurale. Le cas des deux tourtereaux surpris en flagrant délit d’embrassade et d’attouchements sexuels approfondis dans la ville de Douala, région du Littoral au quartier Bonamoussadi en donne une illustration.


Selon les témoignages recueillis sur place après l’éclatement de ce scandale, l’histoire remonte à environ 01 an suite au constat, changement et interrogations que se faisait un riche opérateur économique époux de Mme Cathy K., haut fonctionnaire dans la ville de Douala qui s’était épris d’une grande amitié avec dame Corine Marcelle YOSSA. L’attention du mari avait été attirée par le fait qu’il s’agissait d’une amitié subite, dame YOSSA étant totalement inconnue par lui avant leur rencontre fortuite et ne faisant pas partie de leur cercle d’amis, constitué pour l’essentiel de personnes fortunées. La situation était devenue d’autant plus étrange que le mari en question avait remarqué qu’après chaque rendez-vous de sa femme avec « sa grande amie », elle recevait des messages d’amour.

A premières impressions, le mari croyait avoir affaire à une mise en scène pour brouiller les pistes quant à la présence d’un homme comme rival, mais à sa grande surprise, le contact était enregistré sous un prénom de femme ; pour lui, il s’agissait simplement d’une mascarade de son épouse pour camoufler son infidélité.
Les soupçons de l’époux de Mme Cathy K. vont s’avérer et s’éveiller lors d’une sortie du couple pour une soirée dansante dans un coin chaud de Bonamoussadi, un quartier résidentiel où vit la classe moyenne et aisée de la ville.

Durant la soirée, le couple fera la rencontre d’une jeune dame la trentaine sonnée nommée Corine Marcelle YOSSA. Aussitôt vue, Mme Cathy K. présentera à son époux cette jeune dame comme étant une amie de longues de date, ce qui ne manquera pas de piquer sa curiosité. Au cours de la soirée, l’époux sera surpris par la façon de danser de son épouse avec son « amie », les deux entretenant une étroite proximité corporelle, et se livrant à des attouchements bizarres. Quelques temps après les deux dames informèrent le mari qu’elles souhaitaient allées se mettre à l’aise aux toilettes et qu’il n’était pas nécessaire qu’il les accompagne. Confiant et ne se doutant de rien, l’époux accepta. Seulement, l’absence prolongée de sa femme et de son amie l’inquiéta et il décida d’aller les chercher. Arriver sur place, il fut abasourdi de voir son épouse et son « amie » entrain de s’embrasser intensément et de se faire des attouchements dans un coin attenant aux toilettes pour femmes.


Courroucer d’être cocufier de la sorte, pis par une femme ; il va entrer dans une colère noire, ce qui ne manquera pas d’alerter les personnes présentes dans ce lieu. Assez rapidement, une foule de curieux s’agglutina autour des protagonistes, et se laissera emporter par la colère et la constellation au point de perpétrer aux côtés du mari, des actes d’une extrême violence sur les femmes en question. La situation étant considérée comme une véritable abomination telle qu’il ressortait de certains témoignages : « nous n’acceptons pas ce genre de choses, une femme avec une femme, tout un sacrilège, c’est une abomination, elle mérite la mort ».


Bien que la situation ait dégénéré, la jeune Corine Marcelle YOSSA fut extirpée de force avec de graves lésions des mains de ses bourreaux et pris la fuite grâce au concours de quelques personnes qui entendirent cette dernière appeler à l’aide dans leur même langue maternelle. Dame Cathy K. quant à elle, après avoir reçu de nombreux coups ayant occasionné une hémorragie, fut laissée au bon vouloir de son mari, qui ne se privait pas de crier haut et fort qu’il ferait jouer ses relations en hauts lieux et en particulier au sein de la police pour faire amèrement payer à l’amante de sa femme son humiliation.


Craignant pour sa vie suite à ces représailles annoncées et surtout de la tournure judiciaire que pourrait prendre l’affaire dans un contexte où les procédures en matière d’homosexualité sont particulièrement suivies pour faire des exemples et limiter l’expansion de la pratique, depuis lors dame Corine Marcelle YOSSA n’a donné aucune nouvelle, ni de signe de vie.

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