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Axe routier Sangmelima-Bikoula et Bikoula-Djoum : Les travaux avancent à pas de tortue

Written by bazor

Les sections Sangmelima-Bikoula et Bikoula-Djoum de la transnationale Sangmélima Ouesso traînent. L’axe routier qui doit relier le Cameroun au Congo n’est pas complet. Le constat a été fait par le ministre en charge des marchés publics Ibrahim Talba Malla

316 km, entre Sangmélima, et Ntam. C’est la distance qu’a parcouru le ministre chargé des marchés publics. Ibrahim Talba Malla voulait s’assurer de la bonne exécution des travaux de la section camerounaise de la transnationale Cameroun-Congo. Sur ce long trajet, le véritable caillou dans la chaussure demeure les tronçons Sangmelima-Bikoula, long de 65 km, et Bikoula-Djoum, long de 35 km. Les travaux avancent à pas de tortue, surtout entre Bikoula et Djoum, où le taux d’exécution physique est de 68% depuis 2012. Un peu moins que sur Sangmélima-Bikoula, déjà à 71,5%.

Principal obstacle, les expropriations d’abord. L’illustration la plus frappante est le campement pygmées de Ngomebae, en plein dans la zone d’emprise. Le ministre Ibrahim Talba Malla a donc marqué une halte dans cette localité, pour s’imprégner des mesures prises pour le recasement de ces peuples autochtones. Leurs doléances vont de la construction de nouvelles habitations, et des points d’adduction d’eau, au versement des indemnisations. Le ministre les a rassurés de ce que toutes les dispositions seront prises pour assurer leur épanouissement.

Djoum – Mintom

Les retards dans le payement des décomptes limitent également l’avancée du chantier. L’entreprise en charge de l’exécution du tronçon Bikoula-Djoum fait aussi face à l’insuffisance du matériel. Entre Djoum et Mintom, les 80 km de route bitumée déjà livrées attestent des avancées. Jusqu’à Ntam, localité de la région de l’Est, frontalière au Congo, les travaux de bitumage ont atteint l’étape des finitions. Le ministre des marchés publics a eu des échanges concrets avec les responsables des entreprises sur les questions de décomptes. Il faut donc accélérer les travaux de cette infrastructure routière stratégique, trait d’union entre le Cameroun et le Congo.

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