ENVIRONNEMENT

Cop 26 à Glasgow : le Cameroun conforte sa position en tant que pays locomotive de la sous-région.

Written by Annette Olinga

La délégation conduite par le ministre des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, s’engage à « mobiliser les autres pays membres de la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique Centrale, NDLR) pour inviter les pays développés à augmenter et à respecter leurs engagements financiers ».

Le Cameroun fait partie des 22 pays ayant pris part à la 26e édition de la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Glasgow. La position du pays est claire à savoir : mobiliser les autres pays membres de la COMIFAC (Commission des forêts d’Afrique Centrale, NDLR) pour inviter les pays développés à augmenter et à respecter leurs engagements financiers ». dans cette lancée, le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, accompagné du ministre des relations extérieures, a partagé l’expérience du cameroun dans le déploiement du biochar, à la fois comme solution de séquestration du carbone et d’améliorationde la qualité des sols.

Autres engagements

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a pourtant prévenu :« Sans une planète saine, il ne pourra pas y avoir de droits de l’homme, et si nous continuons sur notre lancée, il risque de ne plus y avoir d’êtres humains ». Pour Michelle Bachelet, «Il est temps de laisser derrière nous les discours stériles, les promesses non tenues et les engagements rompus ». Il faudrait, dit-elle, adopter des lois, mettre en œuvre des programmes et financer rapidement et correctement des investissements. Cela permettrait d’atténuer ou d’éviter les catastrophes, qui auront des conséquences considérables sur l’humanité.

Économie durable

Elle implique l’engagement des pays parties à atteindre le stade « zéro émission de carbone ». Pour y arriver, Michelle Bachelet suggère d’arrêter de subventionner les activités dont les effets néfastes sur la seule et unique planète ont été prouvés. Dans ce combat, elle préconise des modèles économiques respectueux de l’environnement et qui protègent les droits de l’homme. « Nous devons changer de cap dès maintenant, c’est notre seule chance si nous voulons protéger l’humanité », affirme-t-elle.

Mobiliser des ressources pour les pauvres

Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), les Etats doivent immédiatement mobiliser des financements pour atténuer les effets des changements climatiques et s’y adapter. De plus, les personnes les plus exposées aux risques liés aux effets néfastes des changements climatiques, notamment les communautés pauvres et marginalisées, devraient être les premières bénéficiaires de ces ressources. Les États doivent également s’accorder sur des garanties environnementales et sociales, et veiller à ce que les personnes touchées par l’action climatique dans le cadre de l’Article 6 de l’Accord de Paris (lien) aient accès à des recours efficaces.

Le sommet qui s’achève le 12 novembre devrait déboucher sur des résolutions beaucoup plus concrètes, loin des déclarations stériles qui entraînent l’humanité vers le chaos.

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