L’objectif de ce premier atelier de quatre jours, était de renforcer les interfaces utilisateurs dans quatre secteurs à savoir la gestion des risques et catastrophes, l’agriculture, la santé et l’eau.
La plateforme est quasiment opérationnel. Les secteurs concernés sont agriculture, eau, santé, gestion des catastrophes. Les institutions qui vont les animer ont déjà été identifiées, le fonctionnement de l’interface a été organisée, il ne reste plus qu’à regarder son fonctionnement opérationnel. Pour cela, un accent sera mis sur le suivi-évaluation. On parle ici des rencontres annuelles de chaque groupe qui auront lieu deux fois par an avec des rapports au sortir de celles- ci, des témoignages des agriculteurs, des pêcheurs, des éleveurs, l’exploitation de ces informations et l’impact sur la production .
l’interface climat sera essentiellement focaliser sur les travaux d’analyse des chaînes de valeur, partage des informations climatiques, générer les avis pour l’assistance météorologique. Les populations locales auront un rôle important à jouer ici, car elles devront être disponible et fournir des informations aux services météorologiques.
L’atelier des experts sur la climatologie a permis de conclure qu’il faut accélérer les travaux d’évaluation des risques de catastrophes, identifier les risques dans le pays depuis le niveau local jusqu’au niveau continental, la mise en place du système d’alerte multirisque, la mise à jour des plans de contingence et de secours, l’assistante météorologique et la formation des experts à l’utilisation des informations.
pour que la plate forme fonctionne véritablement, un président devra être élu. Les participants ont évoqué le fait que l’union africaine qui se réuni deux fois par an, devra désormais tenir en compte les informations de la plateforme. Pour ce qui est de l’agriculture, comme causes des catastrophes, on pointe du Doigt, les fortes pluies, la sécheresse, les orages entre autres. Pour prévenir tout ceci, il faudrait selon les experts, le suivi et la prévision des périodes de démarrage des saisons et enfin les avis et conseils pour préparer les champs, enlever les mauvaises herbes, puis récolter et conserver la production. Un participant du Nigeria a évoqué à cet effet, la nécessité de mettre en place les chaînes de valeur pour différents types de spéculation, générer des informations climatologiques pour optimiser la production et la commercialisation de ces produits.
pour le volet santé, des produits et services ont été identifiés, le premier étant, la concentration de poussière dans l’air, les prévisions de précipitation et de température, les évaluations de risques et la préparation des avis et conseils pour le contrôle et la surveillance de certaines maladies et la mise à jour des données.
pour l’eau, les causes c’est les fortes pluies, les fortes températures, la sécheresse. En termes de produits, il y a le suivi et la prévision des précipitations et température, les évaluations des risques. Le groupe en charge de l’eau va s’atteler à évaluer la disponibilité de l’eau dans les bassins et dans les barrages, ré évaluer les risques, faire la surveillance et la prévision et puis fournir les avis sur les fortes pluies, la sécheresse, les fortes températures, organiser les formations entre experts de l’eau et experts du climat.
présent à cet atelier, l’OMS a partagé des exemples d’utilisation des services météorologiques en Afrique. l’OMS a contribué aux échanges qu’il y a eu autour de la santé pour faire en sorte que la plateforme qui est en train d’être mise en place, l’OMS puisse jouer son rôle pour le bien être sanitaire des populations. La rencontre organisée par l’Acmad a permis de mobiliser les acteurs de premier plan africains qui ont des projets pour harmoniser leur travail à travers cette plateforme qui est une plateforme d’harmonisation, de coordination des secteurs de l’eau, de la santé de l’agriculture. Il était aussi question de mettre à la disposition des acteurs présents des connaissances, d’identifier les acteurs de premier plan.
pour rappel, le Premier atelier sur le renforcement de la plate-forme continentale de l’interface utilisateurs s’est tenu du 26 au 29 juillet 2022, à l’hôtel Djeuga Palace – Yaoundé. L’objectif de l’atelier était de rassembler les fournisseurs des services climatologiques et les utilisateurs sectoriels pour structurer l’interface utilisateur comme préconisé par le Cadre Mondial des Services Climatologiques.
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