Les travaux de la première session de la sous-commission technique chargée de la démarcation et de la réaffirmation de la frontière Cameroun – Congo se sont ouverts ce 30 Août à Yaoundé. Et, c’est le Ministre Camerounais de l’Administration Territoriale, Paul Atanga NJI qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Congo au Cameroun, Daniel Ngassiki. Au terme de cette réflexion de deux jours, des propositions de solutions sont attendues pour soumettre à la haute hiérarchie des deux pays.
La frontière commune Cameroun-Congo est longue de 460 kilomètres. À ce jour, il est plus qu’utile aujourd’hui de démarquer cette frontière pour préserver les relations de bon voisinage qui existent entre le Cameroun et le Congo. En ouvrant les travaux de cinq jours qui culminera avec des descentes sur le terrain, le ministre Paul Atanga Nji de l’administration territoriale a précisé que cette frontière est devenue au fil des ans, source de conflits entre les deux parties, car, on y trouve des crimes transfrontaliers comme le trafic d’armes, de drogues, de personnes. Le braconnage et l’exploitation minière illégale. Le Cameroun et le Congo doivent travailler ensemble pour délimiter leur frontière commune.
La délégation congolaise est conduite par Jacques Essissongo, préfet et directeur général de l’administration territoriale. Il a adressé les salutations de SE Denis Sassou Ngueso à son homologue, le président Paul Biya.
Une descente des experts sur le terrain, notamment à Sangmelima et à Ntam, interviendra après les travaux de Yaoundé pour évaluer l’état des lieux de la frontière.
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