SOCIETE

Lancement officiel du statut “étudiant – entrepreneur”: Le Minesup et AUF main dans la main

Written by Freddy Memana

C’est dans le but d’apporter une réponse concrète et surtout efficace à la problématique des emplois des étudiants et jeunes diplômés que le ministre des enseignements supérieurs Prof Jacques Fame NDONGO et le recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie Slim KHALBOUS, se sont donnés rendez-vous le 3 février dernier à Yaoundé par visioconférence afin d’officialiser le statut d’étudiant entrepreneurs dans les universités Camerounaises.

Le programme qui prend corps à l’université de Yaoundé I, après les essais du cite pilote de l’université de Douala pour le cas du Cameroun, est pour la francophonie l’ouverture adéquate aux multiples besoins exprimés par les acteurs de l’enseignement supérieur en matière de structuration, d’accompagnement et de promotion de l’entrepreneuriat auprès des étudiants et des diplômés des institutions universitaires.

De manière concrète, le programme entreprendre, vise à développer les nations et à favoriser le progrès de l’humanité. Ainsi, durant ce cycle; il sera question de développer chez les jeunes étudiants la capacité à créer, à gérer et à promouvoir l’entrepreneuriat étudiant, à former les encadreurs-tuteurs en entrepreneuriat et par ailleurs à favoriser l’ouverture des universités sur écosystème de l’étudiant.À ce jour, le centre d’ employabilité de la Francophonie (CEF) compte 04 pôles et 70 centres pilotes dans le monde. En Afrique, c’est huit pays enrôlés donc le Bénin, la côte d’ivoire, le Burkina Faso, Haïti, Maurice, Sénégal et le Cameroun qui bénéficieront de ce nouveau statut d’étudiant entrepreneurs dans leurs universités.

Au Cameroun, le Statut National Etudiant- Entrepreneur, permettra aux étudiants et aux jeunes diplômés d’être reconnus pour le travail réalisé et bénéficier des aménagements de scolarité et de services d’accompagnement; aboutissants à un maximum de sécurité et de visibilité.Il accordera en outre aux étudiants et jeunes diplômés, le droit à la césure pour mener à bien le projet, un accès à des espaces de travail et à des ressources et par ailleurs, à la diffusion des innovations pédagogiques dans les établissements à travers des séminaires en entrepreneuriat.

En somme, ce premier acte entre le ministre des enseignements supérieurs et l’agence de universitaire de la Francophonie, marque la mise en oeuvre du cadre réglementaire sur l’entrepreneuriat des étudiants et par ailleurs, la garantie d’un avenir probant pour les jeunes diplômés et universitaire.

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